Face à la presse, Boubacar Siddighy Diallo a rappelé que l’article 154 constitue le verrou de la Constitution et la met à l’abri de tout tripatouillage éventuel dont les conséquences pourraient compromettre la paix et la stabilité de notre pays, a-t-il dit. « C’est le reflet de notre peuple. Elle prévoit la protection et la pérennisation de la forme républicaine de l’Etat, du principe de la laïcité, du principe de l’unicité de l’Etat, de la séparation et de l’équilibre du pouvoir, du pluralisme politique et syndical ainsi que le nombre et la durée du mandat du Président de la République. Ces éléments constituent la garantie de stabilité et l’âme de votre constitution », a-t-il expliqué.
Et a fustigé que : « ceux qui s’inscrivent dans le sens contraire, on les invite à un débat, pour nous montrer la partie dont les effets peuvent brûler la Guinée ou compromettre ce que nous sommes en train de défendre».
Sur la même lancée, Aboubacar Demba Dansoko, également ancien membre du CNT a noté que « la Constitution qui pose problème aujourd’hui, a été votée à l’unanimité en 2010 par l’ensemble des 159 conseillers du CNT. Le débat sur la Constitution ne doit pas concerner sa suppression pour la remplacer par une autre, pour l’intérêt d’une tierce personne. Il doit plutôt concerner des articles modifiables, tel que cela est prévu, dans la Constitution elle-même », a-t-il soutenu.
Aliou Diaouné