Les autorités sanitaires du pays voudraient à travers cette campagne
de lutte contre la rougeole protéger et pouvoir identifier les enfants
qui n’ont pas été vacciné contre ladite pathologie. L’Organisation
internationale pour la migration est l’un des partenaires de la mise
en œuvre de la sécurité sanitaire en Guinée.
« Ce programme de rattrapage va s’étaler sur 12 mois et je tiens à
vous signaler que ce n’est pas un nouveau vaccin, ce sont des vaccins
qu’on a l’habitude de faire depuis en 1978. Notre couverture est
autour de 50%, pour éviter les flambés, il faut que notre couverture
soit à 95%. Tant que les 95% des enfants ne prennent pas de vaccins,
il y aura toujours les enfants qui vont faire la rougeole, qui peut
entrainer le décès chez certains, d’autres vont perdre l’audition », a
averti le Coordinateur national de l’agence nationale de la sécurité
sanitaire, Dr Sakoba Kéïta.

De son côté le Coordinateur public de l’OIM en Guinée, Dr Abdoulaye
Wann de relever qu’au niveau de la Basse Guinée, la localité de
Farmoriya, relevant de la préfecture de Forécariah serait la plus
touchée par cette épidémie de rougeole : « comme vous le savez
Farmoriya dans la préfecture de Forécariah, on a pu notifier cette
année plus de 24 cas de rougeole, confirmer. Et dans ce cas, on s’est
dit qu’on devait accompagner la l’agence nationale de la sécurité
sanitaire dans le cadre de la réponse, afin de circonscrire rapidement
cette épidémie », a-t-il déclaré.

Selon lui, cette activité va s’articuler par le dénombrement : «
parce que l’un des défis que nous avons ici en Guinée, on ne connait
pas exactement le nombre d’enfants qu’il faut vacciner. Un
enregistrement électronique de tous ces enfants va se faire : avec le
numéro de téléphone, la date, la vaccination… ensuite faire des
stratégies novatrices pour permettre de les atteindre facilement »,
a-t-il conclu.

Richard TAMONE pour Billetdujour.com
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