La conférence hebdomadaire s’est poursuivie dans un réceptif hôtelier de Conakry. Ce lundi, 20 mai, le 15e ministre à se prêter à ce jeu, Oyé Guilavogui, ministre d’Etat de l’Environnement, des Eaux et Forêts a présenté les enjeux dudit ministère.
D’entrée, le ministre d’Etat de l’Environnement, des Eaux et Forêts a rappelé que  les attributions de son département s’articulent autour de la législation   et de la règlementation, de la conservation, de la protection et de la gestion des ressources  renouvelables ainsi que  de l’amélioration de cadre de vie. Et précise que: «depuis l’avènement de la 3ème République, plusieurs activités ont été réalisées.  Notamment, le recrutement de 2000 agents en 2012, l’assermentation de 2575 cadres et agents, le redéploiement des effectifs sur 33 préfectures et les 5 communes, l’arrêt de certaines mauvaises pratiques  telles que la coupe anarchique du bois par endroit, le braconnage, la pratique des feux de brousse, … », et d’ajouter  la formation des trente-deux (32) cadres en matière de gestion des risques de catastrophe et de l’humanitaire, la participation aux rencontres internationales sur les questions de gestion des risques de catastrophes, la formation de 60 cadres guinéens au Centre international de formation au Maintien de la Paix Koffi Annan ( KAIPTC)/Ghana, la réalisation de trois microprojets portants sur l’information et la sensibilisation des population locale pour les préparer à l’adaptation et à la résilience aux catastrophes ( Conakry, Kankan et N’zérékoré) touchant plus de 10 000), l’élaboration et validation du plan stratégique de cinq(2019-2023.
Citant quelques  défis, Oyé Guilavogui a souligné entre autres: la réduction de l’empreinte environnementales des activités minières  par l’application  effectives  des dispositions en vigueur, la gestion durable des ressources naturelles renouvelables( ressources en eau, ressources forestières , halieutiques), le non-respect des cahiers de charges dans les aménagements urbains, l’insuffisance de prévention et de gestion des catastrophes,  la non application de la législation en matière de construction le long de la côte maritime, ….
Abordant les perspectives, Oyé Guilavogui et son équipe envisagent le développement le système alerte précoce en Guinée(SAP) avec un coût de 5000 000 dollars pour une durée de 5 ans ;  la promotion de techniques résilientes pour une gestion durable des ressources en eau du bassin du Kounkouré avec un coût de 10 00 000 dollars pour une durée de 5 ans ;  la gestion intégrée des ressources naturelles dans le pays Bafing Falemé avec un coût de 7 950 000 dollars pour une durée de 6 ans , le projet d’assainissement et d’aménagement de la ville de Conakry avec un coût de 7 000 0000 dollars pour 5 ans.
Dans son exposé, le ministre Oyé Guilavogui a soutenu que dans l’élan d’assurer une performance a accrue à la gestion des ressources floristiques et fauniques, il y’a eu des recrutements : 2000 agents et cadres du corps paramilitaire et conservatoire de la nature dont 5O hauts cadres et 547 gardes forestiers au camp Kwamé N’Krumah de km 36 et 1453 jeunes de l’armée au camp de Soundiata Keita de Kankan.
                                                         Mouctar Kalan Diallo