La jeunesse guinéenne, est entre marteau et l’enclume, c’est-à-dire entre miel et quinquéliba. Autrement dit, elle se doit d’opter pour son bien personnel ou celui du peuple guinéen.
Deux options qui donnent à réfléchir car sur le plan politique, nos anciens, nous ont légué une politique matérialiste ou chaque individu qui la fait, ne la fait pas par conviction, ni par des principes ou la connaissance des projets de sociétés vis-à-vis de la jeunesse.
Elle est faite dans l’attente toujours d’une contrepartie immédiate, on se préoccupe plus de soi que de l’avenir du pays. Voyant actuellement la jeunesse guinéenne faire de la politique, on se dit qu’on est loin d’avoir un résultat satisfaisant du moment où, à l’instar des autres pays, nous sommes très en retard dans le processus de développement et de démocratisation.
Depuis l’indépendance à nos jours nous, sommes gouvernés toujours par les mêmes personnes (de père à fils) avec les mêmes expériences et vécus.
Jeunes, il est temps de nous réveiller car la vie cours à grande vitesse, il est temps d’ouvrir les yeux car on a besoin : d’hôpitaux, des écoles (avec un enseignement de qualité), des routes, de l’eau et d’électricité, et surtout un coût de vie abordable pour tous.
Nous avons juste besoin du minimum pour vivre, si le futur nous appartient donc il faudra qu’on le mérite.
SY Salimatou
Une citoyenne inquiéte