Le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Russie Melita Vuinovich n’exclut pas l’existence latente du nouveau coronavirus longtemps avant l’éclatement du COVID-19, a rapporté vendredi 10 juillet l’Agence de presse russe Sputnik.

Les chercheurs à l’Université d’Oxford avaient estimé que le nouveau coronavirus ne faisait pas sa première apparution en Chine ou dans un laboratoire de Wuhan, ville chinoise durement touchée par le COVID-19. Le virus devait se dissimuler longtemps avant la propagation de l’épidémie. Selon ces chercheurs, les traces du nouveau coronavirus ont été testées dans les échantillons des eaux usées tirés en mars 2019 à Barcelone, en Espagne, à Milan et Turin, en Italie.

Lors d’une interview accordée à Sputnik, Melita Vuinovich a révélé que l’OMS a établi une équipe importante afin de dépister l’origine du virus tout en collaboration avec les experts chinois. Selon lui, le coronavirus vit sur le corps de l’animal, les recherches sont en cours pour montrer quand et où le virus a infecté l’homme. « L’existence du coronavirus a été découverte dans les eaux usées, mais les circonstances concrètes ne sont pas encore éclairantes », a-t-il affirmé.

Selon Melita Vuinovich, les scientifiques travaillent actuellement sur les échantillons antérieurs, mais il s’agit d’une étude bien compliquée. Après avoir acquis des résultats révolutionnaires, l’OMS les rendra public sans délai. « Je n’exclus pas cette possibilité que le virus se cache longtemps avant l’échatement de l’épidémie, mais je ne peux pas l’expliquer de manière concrète », a-t-il pointé.

L’OMS a qualifié, le 11 mars, l’épidémie de coronavirus d’une pandémie. Selon un nouveau bilan de l’institution onusienne, le nombre des cas infectés par le COVID-19 a dépassé 11, 8 millions à l’échelle mondiale, plus de 545 000 personnes sont mortes de cette maladie contagieuse.