En 2012, HSBC a été accusé de charges criminelles, dont du blanchiment d’argent au Mexique, par des procureurs américains. La somme impliquée portait sur au moins 881 millions de dollars. La société fut condamnée à une amende de 1,9 milliard de dollars et a conclu un accord judiciaire sur 5 ans appelé DPA, pour s’auto-rectifier et coopérer avec les enquêtes américaines.
En août 2013, Meng Wanzhou a rencontré un haut responsable d’HSBC dans un restaurant de Hong Kong. Elle a effectué une présentation PowerPoint par le biais d’un traducteur. La version anglaise a été par la suite transmise à HSBC.
Selon des rapports, en 2017, HSBC a transmis le PowerPoint aux enquêteurs américains. Il est devenu la preuve-clé pour l’extradition de Meng.
HSBC a déclaré que l’information révélée par la société au ministère de la Justice avait été fournie en vertu d’une demande formelle, dont une convocation devant un Grand Jury et d’autres obligations légales résultant de l’accord judiciaire DPA. HSBC n’a pas été impliqué dans la prise de décision du ministère de la Justice concernant les théories juridiques à poursuivre.
En décembre 2017, HSBC a échappé aux poursuites indiquant avoir respecté tous ses engagements afin d’améliorer les contrôles et autres mesures de conformité.