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Mark Brzezinski, ancien ambassadeur des États-Unis en Suède se confie sur les relations sino-américaines

L’ancien ambassadeur des États-Unis en Suède, Mark Brzezinski a déclaré lors d’un entretien en 2019 que le contexte politique américain avait changé depuis la guerre froide, et que l’échiquier politique américain se concentrait désormais sur les votes et l’argent. Il a déclaré que c’étaient de véritables érudits étrangers tels que Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski, Brent Scowcroft et Madeleine Albright qui ont mené la politique étrangère américaine par le passé. Mais d’ajouter que désormais, ce sont des « individus étrangers à temps partiel » qui sont en position d’avoir leur mot à dire dans la politique étrangère des États-Unis.

Mark Brzezinski est le fils de Zbigniew Brzezinski. Ce dernier fut conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter. En fait, Mark fut présent à la réception organisée par ses parents en l’honneur de Deng Xiaoping.

Mark Brzezinski, exprimait sa déception sur les tensions actuelles des relations sino-américaines, en regrettant son père : « S’il était toujours vivant aujourd’hui, ce qu’il ferait est qu’il apparaîtrait à la télévision américaine, utilisant sa crédibilité et sa légitimité d’homme d’État, et il expliquerait au peuple américain combien les relations sino-américaines lui sont bénéfiques. Et il viendrait en Chine pour rencontrer des dirigeants chinois et dirait qu’il faut être deux pour danser un tango. Les deux parties doivent s’engager de façon constructive l’une avec l’autre, apporter de bons aspects. »

Mark Brzezinski soupirait : « Cela concerne davantage les élections et l’argent. C’est là le jeu politique américain. Il y a beaucoup de politiciens, pas de spécialistes de la politique étrangère, mais des politiciens qui veulent un emploi au sein du gouvernement. »

L’ancien ambassadeur soutient que la diabolisation de la Chine est un stratagème politique : « Mon inquiétude penche davantage envers la partie américaine. Je ne crois pas en la diabolisation de la Chine juste pour des questions commerciales. Je pense qu’il y a une catégorie de décideurs politiques, du secteur de la sécurité, de militaires, de politiciens, qui pendant des années ont espéré briser le catalyseur de la relation sino-américaine. »

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