Accueil Actualités REFLEXION : L’AFRIQUE ET SON ÉTERNEL PROBLÈME D’ALTERNANCE

REFLEXION : L’AFRIQUE ET SON ÉTERNEL PROBLÈME D’ALTERNANCE

On dit souvent que “Le chaton qui a déjà atteint la réserve de nourriture, un appel ne le fera pas reculer.” Ce fût le cas d’Ibrahim Boubacar Keita, qui tenait malgré la forte contestation des citoyens maliens de se maintenir au pouvoir mais aussi, le cas de plusieurs hommes politiques du continent surtout de la sous – région ouest africaine qui comptent se cramponner à la magistrature suprême de leur pays.

La modification constitutionnelle, le tripatouillage des élections, l’achat des consciences sont des pratiques anticonstitutionnelles qu’utilisent des dirigeants véreux pour se maintenir au pouvoir. Il est indiqué dans leur constitution la limitation des mandats et les modalités d’alternance. Malgré tout, ils sapent les principes démocratiques pour assouvir leur boulimie du pouvoir.

Pourquoi en Afrique, les peuples se révoltent et les coups d’État se succèdent ?
Pour répondre à cette question, je dirais que “ce n’est pas par hasard si la marmite vient à ébullition”. Les peuples africains vivent souvent dans la précarité, le chômage, la misère bref, dans des conditions de vie inhumaine par faute de gouvernance positive.
Par contre les dirigeants du continent vivent dans le luxe, roulent  des voitures qui coûtent des fortunes, dorment dans des résidences somptueuses et leurs différents gouvernements sont constitués bien souvent de petits bourgeois  pendant que leur population se meurent ou végètent dans la mouise.
Des routes dégradées, des établissements sanitaires en difficulté, des écoles en peine, en un mot les infrastructures de base sont quasi inexistantes telles sont les raisons qui motivent les différentes manifestations qui rythment la vie politique du continent.
Juste pour dire: ” Y’en a marre !!!”
Pourquoi les dirigeants africains se cramponnent-ils au fauteuil présidentiel ?
Vous conviendrez avec moi que certains prennent pour louanges même lorsqu’on leur dit qu’il n’a rien fait. Les dirigeants africains pour s’éterniser au pouvoir prêtent grandement leurs oreilles aux louanges des vautours qui vivent en saprophytes des systèmes moribonds de gestion.
Ces gens qui se nourrissent du sang de leurs compatriotes sont disposés à sacrifier leur peuple pour préserver leurs intérêts ou leur positionnement social. Ils ne sont pas libres nos dirigeants. Au fait ce sont des prisonniers d’un cercle vicieux qui se nourrit de la sève de leur population. Ils ont des intérêts et des privilèges à protéger et non un pays à développer.
Vous savez : “L’arbre sur la colline pense qu’il est plus grand que les autres.” Dites aux dirigeants africains que nul ne pourront résoudre la totalité des difficultés d’une nation et que, l’unique façon de les résoudre est d’assurer une alternance pour une continuité car, ce n’est pas l’homme qui est le maître de la terre, mais c’est  plutôt la terre qui est le maître de l’homme.
En ma qualité de citoyen africain, conforment à la prescription inaliénable de la liberté d’expression et d’opinion, telle  est mon point de vue sur la situation sociopolitique du continent  : “La vérité c’est du piment, si on te la jette à la face, tu te frottes les yeux!”
Aliou BAH / conseiller municipal indépendant de Fria
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