Le président américain était, mardi 1er septembre, à Kenosha dans le Wisconsin où un jeune homme noir a été blessé de sept balles par un policier il y a dix jours. Donald Trump n’a pas rencontré la famille de Jacob Blake.

Avec notre correspondante à New York,  Loubna Anaki

À Kenosha, Donald Trump est venu avec un message et un seul : il faut soutenir les forces de l’ordre. « Des politiciens d’extrême gauche irresponsables continuent de propager l’idée que notre nation et nos forces de l’ordre sont répressifs ou racistes. Alors qu’on devrait apporter notre soutien à nos forces de l’ordre. »

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Et en matière de soutien, le président américain a annoncé une enveloppe d’un million de dollars pour la police de Kenosha, 42 millions pour la sécurité publique dans l’État du Wisconsin. Et 4 millions de dollars pour les commerces victimes de vandalisme.

Interrogé sur la multiplication des cas de violences policières, Donald Trump a défendu les policiers qui, selon lui, n’ont parfois tout simplement pas le temps de réfléchir à leurs actions.

« Certains paniquent ! Ils subissent une énorme pression. Ils peuvent avoir quinze ans d’expérience et avoir une carrière sans aucun incident. Et d’un coup, ils doivent prendre une décision. Ils ont une fraction de seconde. Et s’ils prennent la mauvaise décision, soit ils meurent, soit ils ont un gros problème. »

Un peu plus tôt, sur la chaîne Fox News, Donald Trump allait jusqu’à comparer ces policiers à « des golfeurs qui paniquent lors d’un tournoi et ratent un trou à un mètre ».

Donald Trump n’a pas rencontré la famille de Jacob Blake, mais a dit compatir à leur deuil, insistant aussitôt sur le fait que l’enquête était toujours en cours.