Les faits se sont déroulés dans la soirée du lundi 22 février à Dandano, un district situé à 24 kilomètres du chef-lieu, la sous-préfecture de Kouankan.
A l’origine du drame, la disparition d’une jeune élève à Dandano selon le maire de la commune rurale.
” Une jeunes fille a quitté sa concession suite à une grossesse. Sa famille ayant appris la nouvelle a grondé sur l’enfant et par peur celle-ci a quitté la famille. Depuis, ils ont recherché la fille sans suite. C’est ainsi que ses collègues de classe et tout l’établissement du collège de Dandano ont adressé une correspondance au comité de l’APEAE afin que leur camarade soit retrouvée. Le principal du collège nous a aussi adressée cette correspondance d’information et sans tardé nous avions regroupé les élèves pour les sensibiliser”, a expliqué le maire de Kouankan, Mamadi 1 Camara.
Selon lui, c’est au cours de cette sensibilisation que certains élèves se sont retirés autour du mat pour ériger des barricades sur la principale route, empêchant ainsi le marché hebdomadaire.
” Au lieu que ça soit des élèves maintenant, on a vu certains jeunes se mêler dans la danse. Nous avions tenté de sensibiliser car le mouvement prenait une autre tournure. C’est dans cette circonstance qu’une équipe de la gendarmerie de Macenta est intervenue pour rétablir l’ordre en procédant à des interpellations. C’est à la suite de cela, le chef du poste de santé qui était sur place, a été sauvagement battu et aurait succombé à ses blessures” , a confié le maire.
On ignore pour l’instant l’identité du gendarme. Son corps a été transporté à Macenta par sa hiérarchie et les autorités préfectorales.
Dans la soirée de ce mardi, un calme précaire règne à Dandano après une descente des forces de sécurité. C’est du moins ce que confient des citoyens de cette localité.
Alexis Kolié