C’est une grande perte (meubles et argent) qu’une famille a subie ce mardi dans un incendie qui a ravagé son habitation au secteur 4 du quartier Yembeya à Conakry.
D’après Mohamed Lamine Condé, l’un des membres de la famille, le feu qui est la raison de leur malheur est dû à un « court-circuit ».
NOUS ON AVAIT LE COURANT, UNE FAMILLE S’ÉTAIT BRANCHÉE À NOTRE PHASE, SANS QU’ON NE LE SACHE
« L’incendie s’est déclaré aux environs de 4h du matin. Hier dans le quartier, une partie des concessions avait le courant tandis qu’une autre n’en avait pas. Comme nous on avait le courant, il y a une autre famille qui s’était branchée à notre phase vers 23h, sans qu’on ne le sache. C’est à 3h, qu’on a vu qu’il y avait la fumée. Ma petite sœur a crié et je suis sorti de la chambre. J’ai vu que le feu avait pris le climatiseur et une partie de la maison. J’ai fait sortir les enfants d’abord. Ma maman sur le moment ne pouvait rien. Elle était paralysée. Après une trentaine de minutes, tous les voisins du quartier sont venus avec du sable et de l’eau. Mais le feu était trop fort », a-t-il relaté.
Par ailleurs, Il a évalué les pertes en plusieurs millions de francs guinéens. « Nous ne déplorons pas de perte en vies humaines. Mais le matériel, rien n’est sorti. Tout est allé en fumée. Le climatiseur, le frigo, les fauteuils, la télé, les habits. Il y avait une somme d’environ 50 millions de francs guinéens qui est aussi partie en fumée. C’est hier que ma maman a apporté l’argent là ici. Cette somme appartient à sa tante et une partie était sa tontine. Sinon, elle ne garde jamais l’argent à la maison », explique-t-il.
Comme plusieurs victimes avant lui, il a aussi déploré l’indisponibilité des sapeurs-pompiers : « nous avons tenté le numéro des sapeurs-pompiers, mais ça ne passait pas. J’ai un ami qui a couru jusqu’à Nongo pour appeler les sapeurs pompiers qui ne sont venus que vers 6h. Ils ont fait une heure 30 mn pour pouvoir éteindre le feu. »
Enfin, il appelé à l’aide. « Nous demandons aux personnes de bonnes volontés de nous venir en aide. Puisque à l’instant T, nous n’avons plus rien. Sauf la famille et les amis », a-t-il dit.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com