En vue de son programme d’appui à la vulgarisation du droit de la Technologie de l’Information et de la Communication, l’Observatoire Guinéen de la Cyber sécurité et le Cabinet Skynet Consulting-Guinea, en collaboration avec l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), ont outillé ce mercredi 26 mai 2021, plusieurs journalistes sur la notion de Cybercriminalité et les réseaux sociaux.
A l’ouverture de cette rencontre, le président par intérim de l’URTELGUI, s’est vivement réjoui de cette initiative.
“Je voudrais réitérer l’adhésion complète de ma structure à toute initiative d’échange et de partage de la trame de ce présent colloque car nous mesurons l’importance du secteur mais également son impact dans la vie du citoyen. […] nous lançons donc un appel solennelle auprès des autorités et aux partenaires au développement pour aider à la vulgarisation du contenu de la loi sur la Cybersécurité et la protection des données à caractère personnel mais également, la loi L002 sur la liberté de la presse”, a déclaré Aboubacar Camara.
Le directeur exécutif de l’Observatoire guinéen de la Cybersécurité (OGC), pour sa part, accentue son intervention sur l’internet du thème choisi.
“En Guinée, il existe effectivement des lois qui sont venues canaliser l’utilisation de l’internet dans le milieu médiatique. Cette situation consacre davantage une liberté pour les hommes de médias, mais comme le disait Victor Hugo, ce qui renforce la liberté doit renforcer la responsabilité”, dit Nouha Traoré.
Enfin, le représentant de la Haute autorité de la communication (HAC) et le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), se sont exprimés sur l’apport de ce colloque à l’endroit des journalistes.
“Ce colloque sera une plateforme opportune pour faire clairement le distinguo entre les infractions de presse commises par voix de réseaux sociaux étant des médias et donc soumis à la loi de la HAC, protégeant la liberté de la presse, réprimant les infractions de presse”, indiquent Ahmed Kami Camara et Sinkoun Kourouma durant leur temps de parole.
Al Hassan Djigué