Selon un communiqué du ministère saoudien du Hajj et de la Omra, « il a été décidé de limiter la disponibilité de l’inscription pour ceux qui souhaitent accomplir le Hajj, pour l’année 1442 (selon le calendrier musulman de l’Hégire), aux citoyens et résidents du Royaume uniquement, avec un total de 60 000 pèlerins.

Ainsi pour la deuxième année de suite, aucun pèlerin étranger ne sera autorisé à effectuer le Hajj et le Royaume a restreint le pèlerinage annuel qui est seulement ouvert aux citoyens et aux résidents d’Arabie Saoudite et a fixé un maximum de 60 000 pèlerins en réponse à la pandémie de coronavirus.

Après le début de la pandémie, l’année dernière, le Royaume a réduit le nombre de pèlerins à environ 1000 citoyens et résidents saoudiens pour aider à empêcher la propagation du coronavirus, et après avoir interdit le pèlerinage aux musulmans de l’étranger pour la première fois des temps modernes.

En temps habituels, le pèlerinage attire près de 2 millions de musulmans à travers le monde dans ce qui est considéré comme le plus grand rassemblement religieux de la planète. La Guinée envoie des milliers de candidats pèlerins chaque année.

Le pèlerinage à la Mecque – considéré comme un des piliers de l’Islam – est une obligation pour tout musulman qui en a les moyens au moins une fois dans sa vie.

Cette annonce contredit la déclaration du gouvernement  à travers son porte parole Tibou Kamara lors du Conseil des Ministres du 2 juin 2021 : « Les lieux saints sont ouverts cette année malgré les restrictions sanitaires liées à la pandémie Covid-19 aux fidèles musulmans. Notre pays, en attendant d’avoir les informations plus précises et de connaître les conditions, est éligible parmi les pays qui pourraient bénéficier des visas pour le pèlerinage. »

Au moment où nous publions cette dépêche, aucun officiel guinéen ni le porte-parole du gouvernement ni le secrétaire général chargé des affaires religieuses n’étaient disponibles pour apporter d’autres précisions contrairement à l’annonce ci-dessus.