Dans la nuit du vendredi 04 au samedi 05 juin 2021, au Nord du Burkina Faso, une attaque de personnes non identifiées sur des populations civiles a emporté les vies de plus 130 personnes.
Ces attaques ont été commises dans la zone dite “des trois frontières” entre Burkina, Mali et Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de djihadistes présumés liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique contre des civils et des militaires.
L’attaque et le bilan provisoire d’une centaine de morts (138 déclarés) ont très vite été confirmés par le gouvernement qui a précisé dans un communiqué que les victimes sont des “civils sans distinction d’âge, tués par les terroristes” et que “plusieurs habitations et le marché (de Solhan) ont été incendiés”.
Ce qui est triste pour ce carnage, c’est le monologue des présidents africains fait par de petits textes par le biais des réseaux sociaux qui n’ont aucune portée internationale pour beaucoup d’entre eux.
En Europe, ou dans un autre continent, de grandes cérémonies, avec présence effective des présidents africains venus pleurnicher au chevet de leur homologue attristé, seraient organisées à grande pompe.
Plus de 130 personnes ont été sauvagement tuées sans aucune distinction d’âge et de sexe dans un pays africain, depuis lors, aucun hommage continental, à défaut d’un hommage mondial, n’est encore tenu.
Rien de récriminant au relent africain, montrant une certaine solidarité entre pays africains, n’a encore été acté. C’est comme si, à la limite, l’Afrique, ses présidents, ne pleurent pas ses morts et restent insensibles à la barbarie dont ses populations sont victimes. Honte à vous, Présidents africains, qui ne pleurez pas vos morts !