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Commentaire : les Etats-Unis méritent bien le titre du « pays le plus défectueux dans la lutte contre la COVID-19 » !

« C’est presque impossible de transférer mon mari à un hôpital muni d’un système d’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) », regrette l’Américaine Susan Walker. Depuis des jours, elle a quasiment visité tous les hôpitaux de l’Etat de Floride, mais aucun d’entre ces établissements médicaux n’a été en mesure de mettre ECMO à la disposition de son mari atteint de la COVID-19.

A l’heure actuelle, les Etats-Unis font face à la montée de la quatrième vague de la pandémie. Selon les derniers recensements du New York Times, la semaine dernière, en moyenne 118 000 cas confirmés de COVID-19 étaient signalés chaque jour aux Etats-Unis, avec une moyenne de 66 000 hospitalisations par jour. Plusieurs hôpitaux sont sur le point d’être saturés. Jusqu’au 11 août, le nombre des cas confirmés de COVID-19 avait franchi le cap de 36 millions et le nombre des morts avait dépassé 610 000 personnes à travers tout le pays, soit le plus haut niveau mondial.

Face à ce tableau sombre et peu reluisant de la situation épidémique aux Etats-Unis, tout porte à croire que le titre du « Numéro 1 dans la lutte contre la pandémie » que Bloomberg a attribué aux Etats-Unis, ressemble à une déclaration pour rire. A la lumière d’un rapport récemment publié par trois groupes de réflexion chinois, on se demande si les Etats-Unis ne méritent-ils pas le qualificatif de « la nation la plus défectueuse du monde en matière de la lutte contre la pandémie de COVID-19 ».

Justement, dans ce rapport intitulé : « ‘’America First’’ ? Les faits sur la lutte contre la COVID-19 aux Etats-Unis », les chercheurs ont établi les faits réels liés au contrôle épidémique dans le pays en employant les données abondantes et en adoptant une position objective, tout en démontrant comment la superpuissance équipée des ressources médicales suffisantes et d’un système complet de gestion des urgences, s’est montrée faible face à l’épidémie.

Depuis le début de la COVID-19, la gestion de cette pandémie a été au centre de plusieurs controverses entre les deux grands partis politiques américains. Pour remporter la présidentielle, le président américain de l’époque n’a pas pris au sérieux plusieurs alertes lancées concernant la progression de la pandémie. De plus, l’opposition de cette époque, composée de démocrates, a gaspillé plus d’énergies qui auraient dû contribuer aux efforts de la lutte contre la COVID-19.

A mesure que l’épidémie se propageait à travers tous les Etats-Unis, le test d’acide nucléique, le port du masque, la distanciation sociale, la vaccination, ou encore la Loi sur les secours d’urgence, aucune de ces mesures de prévention et de contrôle de l’épidémie n’a été scrupuleusement respectée. Cela, à cause du conflit entre ces deux partis politiques. Voilà l’une des causes de la gestion chaotique de cette épidémie par les autorités américaines. La suite est celle que l’on connaît. Des personnes en sont mortes.

La priorité accordée aux intérêts politiques et l’insouciance manifeste à l’égard des vies humaines, telles ont été les caractéristiques de la lutte contre la pandémie aux Etats-Unis, laissant place à une multitude d’opérations incompréhensibles. On se souvient encore de l’ancien président américain, qui s’était fait passer « maître en fake news concernant la COVID-19 ». Il y a eu cet épisode de répression des scientifiques et spécialistes à cause de la vérité qu’ils soutenaient. A cela s’ajoute la légèreté qui a conduit à l’exportation du virus au niveau mondial. Tout ceci montre à l’évidence que le « scénario de lutte antiépidémique » aux Etats-Unis va tout droit vers le précipice.

La défaite des Etats-Unis qui sont incapables de contrôler l’épidémie à l’intérieur du pays et qui sabotent la coopération internationale, montre que cette pandémie est plus qu’une calamité provenant de la nature qu’une catastrophe suscitée par l’homme. Pas étonnant de voir l’épidémiologue et l’ancien responsable du Centre américain du contrôle et de la prévention des maladies, William Foege, s’exclamer en ces termes : « il s’agit d’un massacre ! ». Au mensuel américain The Atlantic de déplorer dans un article publié en juin 2020 : « nous vivons dans un pays foutu ».

La pandémie ne se termine pas par la solution politque. Si les décideurs de la Maison Blanche n’apportent pas des changements et ne prennent pas en compte les vies humaines dans la stratégie de la lutte contre la pandémie, il leur sera difficile de mettre fin à cette « tragédie américaine ». Cependant, ce qui est regrettable, c’est que jusqu’à aujourd’hui, la manipulation politique ne cesse de prendre le dessus sur les droits fondamentaux des Américains. Le territoire américain reste toujours exposé à une immense catastrophe humanitaire. Une honte pour ce pays, que du malheur pour son peuple !

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