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Coup d’État avorté contre Mamadi Doumbouya ? Un capitaine du BATA se confesse

On voit maintenant les raisons profondes de la longue détention du commandant Aly Camara et ‘la grâce Présidentielle présidentielle dont il a bénéficiée à l’occasion du nouvel an 2024. Le commandant Aly Camara a été cité dans une autre affaire sombre de tentative de coup d’état. Alors qu’il était jusque là connu être poursuivi pour les faits présumés de « vol d’argent au palais et d’ordinateur de l’ex-président Alpha Condé » et écroué depuis le lendemain du coup d’État du 5 septembre 2021, il est cité dans une autre affaire de putsch par un capitaine du BATA.

Dans un élément de reportage publié à la télévision nationale et commenté par la Direction de la Communication et de l’Information de la présidence de la République de Guinée, un putsch aurait avorté contre le CNRD. C’est un capitaine de l’armée nommé Abdoulaye 2 Cissé, qui a avoué à la télévision nationale avoir été à la tête d’un groupe qui a voulu renverser le Colonel Mamadi Doumbouya. À visage découvert, le putschiste en chef a déclaré avoir été contacté par le commandant Aly Camara pour mener l’opération. Il a relaté les faits.

 « Je reconnais avoir participé à des réunions qui concernaient à participer à un coup d’État contre Monsieur Mamadi Doumbouya. Il (le commandant Aly Camara) a cherché mon numéro à travers un adjudant et puis il m’a contacté. Il me dit écoute : “Il y a un réseau sur place qu’ils ont fait.” Selon lui, que ce qui s’est passé entre lui et le président Mamadi Doumbouya, ne s’est pas bien passé entre eux. Donc, il dit : “ il y a une organisation en place mais on veut que tu dirige. Parce que vu les relations, on veut que tu dirige”. Je lui ai dit moi j’ai pas de moyens. Il me dit non, qu’on mettra des choses à ma disposition. Donc, j’ai dit j’ai pas d’éléments, il me dit il y a quelqu’un qui va rester avec toi qui va coordonner les choses. Donc, c’est comme ça je suis resté et puis on m’appelait on me mettait en contact avec des gens. Je partais rencontrer quelques éléments. Je lui ai dit que Koba sera ton interlocuteur. Koba est un ami à moi, un ami de corps. C’est lui qui faisait les démarches moi j’étais à l’abri quelques part à Kagbélen. Parce que j’étais recherché. Donc, on a fait un programme, ils m’ont dit qu’ils sont prêts à agir. Donc, je les ai demandé qu’est-ce qu’il faut ? L’adjudant est venu me rencontrer il m’a expliqué qu’il est prêt mais qu’il a besoin d’un peu de moyens. J’ai dit moi j’ai pas d’argent, j’ai appelé Alia sur place et puis il a autorisé un montant que j’ai remis à l’adjudant. C’est l’adjudant qui parlait avec les éléments. Et puis c’est lui-même qui m’avait mis en contact avec le commandant Alia parce que moi je ne connaissais pas le commandant Alia. J’ai dis mais je ne maîtrise pas le palais. Ça fait longtemps je ne suis pas là-bas. L’adjudant me dit non que tout est géré qu’ils ont des éléments là-bas qui peuvent agir », a-t-il expliqué avant de demander la clémence du Colonel Doumbouya.

Quant au Commandant Ali Camara, il a dit avoir regretté ses actes avant d’exprimer sa gratitude. « Je dis grand merci au Président de la République de m’avoir donné la liberté, de m’avoir donné la chance de voir ma famille qui souffrait autant que moi. Vraiment je suis dépassé de joie sincèrement. Et qu’il sache que je suis dans son esprit de jour et de nuit. Merci au président de la République.»

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