L’économie guinéenne ne s’est jamais mieux portée que maintenant. Cet état de fait est reconnu aussi bien par les institutions de Breton Woods ; le FMI et la Banque, que les autres partenaires bi et multinationaux. En dépit des perturbations liées à la présence de la terrible et particulièrement mortelle épidémie à virus Ebola qui frappe le pays depuis décembre 2015, en même temps que la Sierra Leone et le Liberia.
En témoigne le récapitulatif des principaux indicateurs économiques des finances publiques. La Guinée est partie d’une inflation galopante dont le niveau culminait autour de 21.5% en 2010 pour atteindre 10.5% en 2013 avant de retomber jusqu’à 9.3% en fin 2014.
Pendant ce temps, le taux de croissance qui se situait au niveau de 1.9 en 2010 tournait jusqu’au moment où devait éclater l’épidémie d’Ebola autour de 2.3% avant de retomber en raison de la situation d’urgence sanitaire au niveau de 1.3%.
Au même moment le taux de la dette extérieure a suivi une courbe descendante depuis 2010 et est allée de 68% en 2010 pour atteindre 20% en fin 2014. Alors que le franc guinéen qui s’en sort renforcé, s’est montré très stable par rapport, notamment, au dollar 7000 francs et à l’euro 9000. La mise en circulation, récemment, des billets très sécurisés de 20.000 Gnf pour combler un vide et surtout pour la réduction de la masse monétaire pour le besoin de grandes opérations financières est une initiative constituant une étape importante pour la gestion financière rigoureuse de la monnaie nationale.
Cette embellie de la situation économique s’exprimant par le fait que tous les indicateurs sont désormais au vert a largement contribué à la stabilisation des prix notamment des denrées de premières nécessités et des produits de grandes consommations dont la rupture récurrente sur le marché n’est plus qu’un lointain souvenir.
Ces résultats ont été atteints grâce aux rigueurs de la gestion monétaire appliquées depuis l’avènement au pouvoir du président Alpha Condé en décembre 2010. Les efforts de cette méthode rationnelle de gestion administrative et financière ont été sanctionnés par l’atteinte en fin 2012 du point d’achèvement de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés, PPTE, dont les premiers avantages ont été l’annulation de la dette publique de la Guinée à hauteur de 2.1 milliards de francs guinéens, soit 2/3.
Entre 2010 à fin 2014, le taux de pression fiscale est allé de 15% à 18.1% pour atteindre 18.7% de nos jours. Avec une recette fiscale qui se chiffre à 7.55 milliards de francs par mois contre 5.2 milliards en 2010. Portant ainsi le stock de devises à hauteur de 5 par mois contre 0.8 par le passé. Inutile de rappeler ici que ces progrès ont eu un impact positif sérieux sur le taux de perception de la pauvreté qui se situe au niveau de 55.2 contre 58% en 2010.
Pendant la même période le taux d’accès des Guinéens aux services bancaires a été accru avec un nombre plus important de banques allant de 12 à 15 pour un taux collecté de crédits chiffrés à 10.188 milliards contre 6.498 milliards en 2010.
Fait important à signaler, c’est que de 1986 (date de la libéralisation économique) à 2010, soit 24 ans, 12 banques ont été créées en Guinée dont 1 a été fermée (BIAG).
Et de 2011 à 2014, soit 4 ans, 5 banques supplémentaires ont été créées dont 1 a été fermée (BADAM), et une sixième est en cours d’opérationnalisation.
Autres indicateurs, c’est que depuis 2010, en Guinée progresse tous les indicateurs de performance internationaux :
C’est ainsi qu’en 2006, la Guinée était classée 160ème pays le plus corrompu d’Afrique contre sa position en 2014 qui est la 145ème place avec un indice évalué à 2.5%.
Les performances de la gouvernance d’Alpha Condé apparaissent très clairement dans l’indice Doing business, tout comme d’ailleurs dans celui de développement humain dans lequel la Guinée a enregistré des progrès énormes.
Autre performance, c’est qu’en 2010, avant l’arrivée du Président Alpha Condé à la tête de la Guinée, notre indice IIAG (Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance Africaine. NDLR) était de 36 points, aujourd’hui, il est de 43 points.
Parmi les mesures majeures qui ont contribué à l’assainissement des finances publiques et à la bonne gouvernance économique on peut citer: l’instauration de l’Unité de Caisse, l’assainissement de l’environnement des affaires à travers la création de l’APIP et de son Guichet Unique, l’adoption d’un nouveau code des marchés publics, l’assainissement du fichier de la fonction publique.
Source : Synergie Alpha 15