La paix entre Cellou et Bah ce n’est pas pour maintenant. Ce dimanche 24 janvier, au siège de l’ UFDG, Bah Oury n’a pas fait de cadeaux à la direction nationale du parti, mais surtout à certains qu’ils qualifient de ‘’traitres’’.
Après le discours de Bah Oury, Cellou ne pouvait ne pas répliquer.
« Je suis le président du parti ! Je voudrai inviter mon frère Bah Oury à faire preuve de tolérance… Il y a des frustrations partout. On a travaillé pour des conditions de transparence. On ne les a pas obtenues… », a notamment dit Cellou Dalein Diallo, réclamant une unité et une unicité des discours.
Ainsi, le président de l’UFDG dit à son vice-président que le parti ne doit pas avoir deux discours : « Qu’est-ce qu’il faut faire pour qu’il y ait des élections transparentes ? C’est en restant unis, en étant tolérants des uns vis-à-vis des autres, en reconstruisant la confiance entre nous en chassant la méfiance. Un grand parti, c’est la crédibilité. L’UFDG a de la crédibilité. La crédibilité, c’est l’unité et l’unicité des prises de positions et des discours face aux problèmes nationaux. Il faut que l’UFDG parle d’une seule voix après les consultations, les débats au niveau des instances de décisions du parti qui ont été mises en place lors du précédent congrès. Il faut qu’il y ait un discours, une position. Moi je l’invite à cela parce qu’il faudra qu’il y ait un même discours.
« Le débat sera ouvert. Le parti, c’est un discours… », a t-il insisté, rappelant qu’il y a un et un seul président qui s’appelle Cellou Dalein Diallo et que Bah Oury est un vice président qui vient directement après le président.
Ramatoulaye Fofana pour Conakryplanete.info