Au Centre culturel franco-guinéen (CCFG), les rideaux sont tombés, ce samedi, sur la 4èmeédition du Festival national de bande dessinée ‘’Bulles d’encre’’. Portée par l’association du même nom, l’initiative a pour objectif de promouvoir le dessin de presse et la caricature. Cette édition avait pour particularité le volet concours qu’elle intégrait. Ainsi les prix suivants étaient mis en jeu
- Le prix-hommage à Ahmed Tidiane Cisse, ex-ministre de la culture et du patrimoine historique
- Le prix Jean Cuba de Charlie hebdo
- Le prix William Sassine
- Le prix Bebel, du journal ‘’La Vérité’’
- Le prix Sékou Amadou Condé du journal ‘’La lance’’
Outre le débat les trois jours de rencontre ont favorisé entre les passionnés du dessin, ce festival a permis de dénicher de jeunes talents.
Oscar Barry a mis l’occasion à profit pour faire un bilan non exhaustif du chemin parcouru depuis la première édition. Il se sent particulièrement fier de l’opportunité que ce festival offre aux nouveaux talents. Il a ainsi rappelé que deux des lauréats des éditions passées ont conçu leurs propres bandes dessinées au titre de cette 4ème édition. En ce qui concerne, les lauréats de cette année, il déclaré
Les 15 candidats retenus seront tous suivis et formés par l’Association ‘’Bulle d’encre’’. J’espère que cela va encourager les autres aussi à s’orienter vers la bande dessinée et les dessins de presse. Comme Ebola n’a pas pu nous arrêter, rien d’autre ne le pourra. On ira jusqu’au bout. Parce que finalement, ‘’Bulles d’encre’’ ne sera plus la propriété d’une petite association, mais plutôt pour l’état Guinéen
En dépit de la crise sanitaire et de l’absence des professionnels étrangers, les organisateurs ont tenu à répondre au rendez-vous. D’où l’encouragement d’Ibrahima Ahmed Barry l’ex-directeur de la RTG Koloma, car pour lui ce festival est un défi de pérennité:
Le dessin est une forme d’expression, je voudrais encourager les jeunes à s’engager dans ce domaine parce qu’il y a de la place. C’est pourquoi je souhaite que pour la 5ème édition, il y ait plus de concurrents pour répondre au pari de la pérennité
Pour Daniel Couriol directeur du Centre Culturel Franco Guinéen(CCFG) le dessin de presse est un outil indispensable qui souligne la démocratie dans un pays.
A noter que le 1er prix est revenu à un élève de la 9ème année du lycée-collège 1er Mars, du nom de Yalany Camara.