Les 11, 12 et 13 janvier 2017 s’est tenue à Bissikirima, dans la commune urbaine de Daboba , la troisième édition de ziyara de la dite localité. ‘’L’islam, c’est la paix’’, est le slogan retenu pour cette année. C’est une initiative des filles et fils de cette sous préfecture regroupés au sein de la Fondation pour le développement de la culture islamique de Bissikirima (FONDCIB).
A l’image des deux précédentes ziyara, celle de cette année vise aussi entre autres à contribuer le rapprochement des citoyens à leur Créateur, inciter les populations à des actions communes de promotion des valeurs islamiques, exhorter les ressortissants et y compris la diaspora à s’investir davantage dans la construction de leur location et de leur pays par extension.
Pour l’imam de ratib de Bissikrima, Moussa Souaré, de Bissikrima, Elhadj , cette initiative FONDCIB a permis aux parents et amis de la sous préfecture d’assurer une bonne éducation des enfants. « Aujourd’hui, nos jeunes filles et garçons sont beaucoup concentrés aux lecteurs du saint coran et prières qu’aux loisirs. C’est un combat réussi par cette Association avec l’appui des autorités administratives et religieuses », précise-t-il.
Sur la même foulée, le préfet, Ibrahima Sy Savané soutient que cet événement est tellement important qu’il souhaite de toutes les forces qu’il ait plusieurs fondations comme celle-ci dans sa juridiction. « Depuis la première édition en 2011, la jeunesse de Bissikrima a beaucoup changé de mentalité et de comportement grâce à des grandes conférences qui sont organisées ici. Nous partageons le slogan de FONDCIB qui dit que ‘’ l’islam, c’est la paix’’. Dieu merci, nous avons été entendus et compris par nos populations. Aujourd’hui, dans toute la préfecture de Dabola, chaque citoyen cultive la paix , rien que la paix et nous nous inscrivons dans cette dynamique afin que la Guinée puisse amorcer le vrai développement », rappelle-t-il.
Pour Elhadj Sy Savané, il faut que les citoyens comprennent que c’est au moment des élections que les partis politiques doivent jour leurs rôles. Mais après, tous les guinéens deviennent des agents de développement pour que pays se développe. « Il faudrait qu’on sache, chacun à ce qui le concerne que nous sommes en retard. Nous devons nous inscrire dans la dynamique du développement », incite-t-il.
Pour la présidente de la FONDCIB, Hadja N’Djègène N’Diaye Fofana, c’est un devoir pour tous et toutes les musulmanes de se battre pour propulser l’islam au plus haut que possible. « Je rappelle que l’idée de cette ziyara vient de là. L’islam englobe beaucoup de bonnes choses. Notre mission est de favoriser la paix entre frères et sœurs, entre tous les musulmans », note-t-elle.
Parlant de l’impact des éditions antérieures, Dame Fofana souligne que d’après les habitants de Bissikrima, les deux ziyara ont apporté beaucoup de changement positif dans le comportement des jeunes. Selon eux, dit-elle, ‘’Avant, il y’avait assez de marquis et autres boites et nos jeunes étaient franchement emportés dans les vices. Mais avec ces mêmes jeunes, plus les autorités locales et religieuses, nous avons pu combattre ces travers sociaux. La délinquance juvénile a vraiment baissé. Il y’a beaucoup d’enfants qui apprennent le coran ‘’, m’ont-ils confié.
Enfin, parlant du bilan, la présidente de FONDCIB note qu’au titre de l’année 2016, sa structure a fait d’importants dons dans les secteurs de l’éducation (des fournitures scolaires) , de la santé( des équipements sanitaires, groupes électrogène et de l’équipement informatique) . Toujours en 2016, dans le domaine de l’amélioration de la connaissance en l’islam, elle rappelle que la Fondation a organisé assez de formation à Dabola et Conakry.
Ce rendez-vous d’échange et de partage a enregistré la présence du président de la délégation de Bissikrima, du sous préfet et plusieurs imans venus de Conakry notamment, Elhadj Mamadou Saliou Camara.
A rappeler que comme les précédentes éditions, des concours de lecteur du sain coran pour les tout petits et l’appel à la pierre pour les muezzins étaient au rendez-vous. C’est par le khatmoul lit par le grand imam de Dabola que cette cérémonie a pris fin. La quatrième édition aura lié l’année prochaine, inch’Allah.
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