Mamadou Baadiko Bah a été réélu dimanche 14 juin à la tête de son parti, l’Union des forces démocratiques (UFD). Il avait en face de lui Gustave Haba. Mais il a pu récolter plus de voix, 70 contre 11 pour M. Haba.
Avant son élection, M. Baadiko Bah a rappelé aux uns et autres qu’il n’y a pas un candidat naturel au poste de président de l’UFD. C’est ce qui aurait poussé Gustave Haba à se présenter.
Dans son intervention, le président de l’UFD affirmé qu’Alpha Condé devait travailler avec tous les membres des forces vives : «Au sortir des forces vives, il était entendu que n’importe qui des dirigeants politiques issus des forces vives qui allait être élu devait diriger le pays avec tout le monde dans l’intérêt du pays. Et j’ai écrit une lettre à ce lui qui avait été désigné élu, il faut l’appeler comme ça. Mais cette lettre n’a jamais plu. Les gens ont dit comment tu peux envisager de travailler avec un Malinké ? J’ai dit oui, parce que je le fais non seulement pour lui mais pour tous ceux qui étaient derrière lui.»
Poursuivant son intervention, Baadiko a averti à ses militants que le parti a des principes : « […] Donc si vous m’élisez, il faut savoir que nous avons des principes que nous avons prouvés. Veillez comprendre que l’UFD n’est pas le frère jumeau d’un autre parti ethnique. L’UFD a sa propre ligne qui est nationale. L’UFD est là pour toute la Guinée et non pour une région, et non particulièrement celle où je suis originaire. Je n’attends pas être le parti d’une ethnie ou d’une région et nous ne sommes pas une opposition ethnique. Je ne suis pas dans le cadre d’une opposition ethnique, mais je suis toujours prêt, on sera toujours prêts au compromis. Mais un compromis salvateur, un compromis sur les principes. »
Saly pour Conakryplanete.info