Le guide du débutant appelé « Pratique du journalisme » est édité par la Maison d’édition L’Harmattan. A l’occasion de la clôture de la 11e édition des 72 heures du livres à Conakry, Mamady Wasco Keita, l’auteur et actuel directeur général du quotidien national Horoya a fait la dédicace de son ouvrage. C’était en présence des membres de sa famille, ses amis, collègues et le secrétaire général du ministère de l’information et de la qCommunication, les directeurs du bureau de la presse, … Pour l’auteur de la » Pratique du journalisme », ce travail vise à corriger les imperfections les jeunes journalistes guinéens dans les écrits et parlés pour qu’ils puissent répondre aux attentes des auditeurs, lecteurs, téléspectateurs,…
D’entrée, M.Keita a confié que ce document a été rédigé à la suite d’un constat fait sur les comptes rendus faits par certains journalistes guinéens.<< C’est en 2017, que j’ai été appelé par mon frère Morlaye Kabassan Keita en sa qualité d’administrateur de la radio m’a sollicité pour l’aider à équilibrer un peu sa rédaction. Quoique sachant que je suis de la presse écrite. Dans le feu de l’action, j’ai découvert qu’il y avait tous les problèmes au niveau des journalistes. Je me suis permis de faire un tour dans les différentes radios de la place. C’est ainsi que j’ai compris l’énormité du travail qu’il y’avait à faire.De l’impréparation des journalistes avant de passer à l’antenne, la mauvaise prononciation des mots, le fait de mettre un mot à la place d’un autre, les fautes d’orthographe, le mélange des genres journalistiques,.. .J’ai compris qu’il y a une urgence à faire pour la nouvelle génération >>, justifie-t-il.
Avant d’ajouter qu’: << aujourd’hui, cette dernière est entrain de passer à côté de la plaque.Il faut recadrer, donner du contenu à ce que nous faisons pour que les uns et les autres puissent d’amender à travers ce que nous nous pu à mettre à leur disposition> , a-t-il detaillé. Poursuuvant, Mamady Wasco rappelle qu’il a fait un document pédagogique, original.<< Jamais vous ne verrez dans un document de journalisme pratique, une partie de grammaire.Parce que j’ai pensé que nous utilisons une langue qui n’est pas la nôtre.La langue française. Cet outil n’est pas très maîtrisé par nos journalistes. Je me suis dit qu’il fallait apporter d’abord les premiers rudements dans ce domaine. La grammaire est la première partie. D’aucuns peuvent sentir que je mets tous les journalistes au rabais. Mais, ce n’est pas ça. J’ai commencé par le nom dans ses différents aspects, ensuite le verbe, l’adjectif qualificatif , le participe passé qui est d’ailleurs un piège énorme pour certaines personnalités… Il y a aussi des problèmes de maîtrise de l’orthographe. Vous entendez des gens dire : avancez devant, reculer derrière, montez en haut,… Ce sont des journalistes. Je me suis dit quand un journaliste parle ce des millions de personnes qui écoutent. Et les gens se disent puisse que c’est une référence, ces derniers disent automatiquement que c’est comme ça qu’on doit le dire. Un enseignant dans une classe, il a 60 personnes. On peut vite rattrapper. Mais dès que ça passe sur l’antenne, les enfants vont dire c’est comme ça on parle >>, note-t-il.
Pour le directeur général de Horoya, du journal, la nouvelle génération doit comprendre que notre travail est un sacerdoce. Et de rajouter que :<< Cet ouvrage n’est pas uniquement pour des journalistes. Ça intéresse toutes les spécialités. En plus , j’aurai souhaité que la presse guinéenne, achète cet ouvrage. Ce n’est pas pour faire une promotion, je sais de quoi je parle >> , soutient-il.
Réagissant par rapport à l’ouvrage, le Secrétaire général du ministère de l’information et de la Communication, Mohamed Condé, de préciser qu’il a lu cet ouvrage avec beaucoup d’intérêts.<< Et j’ai trouvé la réponse à une interrogation. Qui, on ne trouve nulle part, dans aucun autre livre. Le journalisme est une technique, c’est un art. On peut un excellent journaliste sans passer par une école de journalisme. On peut être savan dans une autre branche si vous venez dans la presse, vous échouez lamentablement si vous n’avez cette technique.
Le problème, ce que chez nous, on ne vient dans la profession avec un bagraoun important. C’est à dire que nous autres, nous sommes venus dans l’école du journaliste avec au moins un doctorat, une maîtrise ou un diplôme élevé dans une autre matière. Après maintenant , on va dans le journalisme pour apprendre à communiquer ce que nous avons appris.Mais quand vous venez dans le journalisme sans la base technique, scientifique c’est l’échec. Ce livre de Wasco permet de réconcilier les deux. Cest à dire quelqu’un qui a un bon niveau, qui a étudié le droit, la philosophie, la sociologie ou l’économie ,…mais qui veut rendre au public , il trouvera de dans les techniques qu’il doit appliquer>>, laisse t-il entendre. Et de conclure que: << Mais si les journalistes arrivent par hasard ou par la force des choses à ce poste, il essaiera d’éviter de commettre les fautes citées dans ce livre. Ce bouquin réconcilie deux mondes différents. Vous ne trouvez pas dans des livres du journalisme classique ce qui est mentionné dans ce document. Notamment, la grammaire, l’orthographe, l’économie, la sociologie, la francophonie, … Vraiment, tout est bien détaillé>, pour expliqué. M
Mamady Wasco KEITA fait partie de la génération de journalistes à cheval entre ceux de la Révolution et ceux de la libéralisation des médias. De l’École normale supérieure de Manéah, où il était prédestiné à‘ l »enseignement il poursuivra ses études à l’Institut supérieur du journalisme Julius-Fucik de Prague.Avant d’être affecté au journal Horoya où il a passé tous les échalons avant de devenu aujourd’hui le directeur généra de ce quotidien nationall depuis le 30 mars 2019.
Aliou Diaouné