Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour, mais surtout, qu’est-ce qui pousse à le tromper ? A l’occasion de la nouvelle campagne de pub du site de rencontres extraconjugales Gleeden, l’Ifop a mené une grande enquête sur l’infidélité féminine, ses différentes formes et ses motivations. Etonnant (ou pas) : il existe un lien évident entre charge mentale et incartades chez les femmes.
Mais d’où vient cette tentation ? Si l’insatisfaction amoureuse et sexuelle s’inscrit comme un facteur déterminant, un autre facteur peu considéré jusqu’ici vient se greffer : la charge mentale. Les chiffres sont parlants. Les Françaises trompent d’autant plus leur conjoint quand ce dernier ne participe pas aux tâches ménagères : la proportion d’infidèles est trois fois plus élevée chez les Françaises qui en font beaucoup plus que leurs partenaires au sein du ménage que chez celles qui en font moins. Un besoin de prendre l’air et de quitter sa to do list dans les bras d’un autre ? Un ras-le-bol qui encourage (enfin) à penser à soi, après avoir testé les bains, la méditation et les notes adhésives un peu partout (en vain) ? A croire que la prise de conscience des femmes à ce sujet – qui posent enfin des mots sur ce poids quotidien – s’ajoute à la liste des diverses motivations qui conduisent à l’infidélité. En tout cas, ce qui est dingue, c’est que l’on cherche à expliquer le pourquoi du comment de l’infidélité féminine dans un monde où elle est fortement désapprouvée. On attend quoi ? De trouver LA bonne raison qui viendrait excuser les écarts de conduite des femmes, là où l’infidélité des hommes est d’emblée innocentée ?
Étude Ifop pour Gleeden.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 15 avril 2019 auprès d’un échantillon de 5 026 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.