Au fur et à mesure que les enquêtes de la commission rogatoire mise en place sous la coupole du procureur de la République près du Tribunal de Première Instance (TPI) de Dixinn pour « trafic international illicite de drogue (cocaïne), complicité, vol, substitution et recel » avancent, les choses se corsent pour les services de sécurité, dont plusieurs éléments, y compris des officiers ont été cueillis et mis sous mandat de dépôt.
Cette affaire de drogue dure démontre à suffisance que nos forces de sécurité qui ont toujours bénéficié de la mansuétude de l’exécutif sont loin d’être au-dessus de tout soupçon. Dans ce dossier, l’extérieur nous regarde avec une attention soutenue. De quoi accentuer la pression sur les autorités.
La Côte d’Ivoire tout comme la Guinée, des accusations sont portées contre certains dignitaires du régime ivoirien et de leurs familles.
Les deux pays sont-ils devenus des narco-Etats au regard du trafic de la drogue qui s’y passent en ce moment impliquant des civils, policiers et civils ?
Bien malin celui qui réussira à répondre cette question !