Je suis sûre que vous avez lu tous les reportages, toutes les allégations contre le Xinjiang de la part des médias internationaux. Avez-vous une meilleure compréhension des choses après avoir visité les lieux ?

Vladimir Norov :

Oui, certainement. C’est à présent partout dans la presse mondiale, qui est remplie d’informations similaires. Mais je peux dire que pour ce qui est du coton, cette année ils prévoient que 85% du coton sera récolté à la machine. Ces machines sont produites à Aksu.

Aksu est l’une des principales régions productrices de coton. La technologie utilisée pour la production de coton est très impressionnante. Nous avons visité une usine de production de coton à Aksu, au niveau de modernisation très élevé. On y aperçoit très peu de main d’œuvre. Il y a environ 5 000 ouvriers, dont 90% appartiennent aux minorités locales, des Ouïgours, des Kazakhs ainsi que d’autres minorités.

Pour ce qui est de leurs conditions de vie, je peux dire que non seulement nous avons vu l’extrême modernité de leurs machines de traitement du coton, mais que chaque pays producteur de coton rêverait de posséder de telles machines.

Nous avons aussi visité leurs lieux de vie, leurs salles à manger et leurs cuisines, la cantine des employés qui est gratuite. Et bien sûr ils peuvent commander des suppléments à leurs propres frais, ils peuvent choisir eux-mêmes.

Bien entendu, toute la nourriture servie aux employés musulmans est halal et en même temps leur niveau de salaire est très important, atteignant en moyenne de 600 à 900 dollars.

On peut dire qu’en termes de revenus il s’agit déjà d’un niveau très élevé dans l’industrie textile parmi les pays en développement.

C’est très impressionnant si je compare au niveau de salaire dans l’industrie textile de mon pays. Donc, avant de produire ces allégations et de susciter l’émotion, venez tout d’abord sur place et visitez les lieux. Comme le dit un dicton asiatique, « mieux voir qu’entendre ».

Liu Xin :

Mais certaines personnes disent que le Xinjiang n’est pas ouvert, qu’il n’y a pas de transparence, qu’ils ne permettent pas aux gens d’aller voir, qu’ils ne souhaitent pas que les gens aillent voir. Ou bien qu’on ne montre que ce qu’on veut que les gens voient, mais pas tout. Qu’en pensez-vous ?

Vladimir Norov :

Je ne souscris pas à cette façon de voir parce que le Xinjiang d’aujourd’hui n’a pas la possibilité de ne pas être ouvert. Ce n’est pas possible ? En effet, ce n’est pas possible, parce que l’économie est en développement constant.

Cette région du Xinjiang fait que la Chine a une frontière commune avec 8 pays membres ou observateurs de l’OCS, la Mongolie, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Pakistan, etc.

Donc, la région est un lieu de passage vers le voisinage, du moins jusqu’à l’époque pandémique, où il y a eu certaines restrictions. Le Xinjiang a reçu l’année dernière 180 millions de touristes. Avant la pandémie, ils avaient 70 millions de touristes étrangers. Ils disent qu’ils attendent 200 millions de touristes, et en 2025, 400 millions. Pour les touristes qui viennent visiter la région, il n’y a pas de restriction.

Comment peuvent-ils dire que c’est fermé. Je ne suis pas d’accord avec ça, parce que nous avons eu la chance de tout voir, tout ce que nous voulions et aller n’importe où.

Le programme était même si vaste que nous n’avions pas le temps de nous reposer. Tout était possible.