En effet, explique-t-il, « après avoir interdit toute manifestation dans les rues et sur les places publiques, dissout le FNDC et incarcéré sans motif ses dirigeants, privé de justice les 14 Guinéens abattus récemment par les FDS lors de manifestations pacifiques, le CNRD vient de criminaliser les réunions tenues dans les domiciles des acteurs de la société civile. »
Et de déduire que « cette autre dérive autoritaire et liberticide de la junte ne vise qu’à tuer dans l’œuf toute velléité, réelle ou supposée, de dénoncer ou de contester la confiscation de nos droits et libertés. »
Avant d’appeler, avec un ton impératif, les « lorces vives de Guinée » à ne pas baisser bras face aux faits qu’il dénonce plus haut. « Ne soyons pas des témoins passifs de la remise en cause des acquis démocratiques et de l’enterrement de l’Etat de droit dans notre pays. Mobilisons-nous pour les défendre ! C’est la seule voie du salut de notre nation! », propose l’ancien premier ministre en séjour prolongé à l’étranger ou en exile, c’est selon.