Comme il est de la coutume maintenant, Cellou Dalein Diallo, qui vit en exil depuis plusieurs mois, s’est adressé aux militants de son parti, réunis en assemblée générale hebdomadaire, ce samedi 14 décembre à Commandanya, commune de Dixinn.

Satisfait de la forte mobilisation de sa formation politique, il adresse un satisfecit aux militants en cette période de menaces, d’intimidations dont la junte en fait usage pour taire toute voix discordante.

Les points saillants de ce discours du président de l’UFDG depuis son exil.

« A nous la victoire

La victoire sera de notre côté parce que nous nous battons pour la promotion de la démocratie, de la justice et pour mettre fin à l’arbitraire, à la discrimination et pour lutter efficacement contre la pauvreté. Je sais que les conditions de vie sont actuellement très difficiles.

Notre préoccupation

Ce qui préoccupe aujourd’hui de plus les militants de l’UFDG, c’est savoir quand et comment les élections seront organisées. Nous serons organisés parce que comme vous le savez nous avons un nombre suffisant d’électeurs. Parce que les Guinéens nous font confiance. Ils font confiance à L’UFDG et son président. Ils sont prêts à le plébisciter dès qu’il y aura une élection crédible et croyez-moi qu’il ne peut pas avoir une élection sans l’UFDG

Restez mobilisés et prêts…

Restez mobilisés et prêts pour la lutte. Lutter contre ceux qui ne veulent pas qu’il y ait des élections, ceux qui ne veulent pas que le peuple de Guinée choisisse ses dirigeants. Ceux qui pensent qu’ils sont investis du droit de choisir les dirigeants à la place du peuple de Guinée. C’est au peuple de Guinée à lui seul de choisir ses dirigeants et ce combat nous devons continuer à le mener. Mais nous sommes très proche de la victoire et restez mobilisés !

Votre président ne fléchira pas

Votre président est prêt, il ne fléchira pas pour le triomphe des valeurs pour lesquelles, on s’est battus et beaucoup d’entre nous ont donné leur vie et nous sommes prêts, le cas échéant à le faire pour que la Guinée soit un pays libre. »

Un avertissement qui pourrait donner du cauchemar à la junte et ses partisans.

Par Sam Baly/ Le Jour