Toujours joueur de l’AS Roma après son vrai faux départ à Al-Jazira, Gervinho a réintégré le club romain et n’envisage plus un départ.
Les dirigeants de l’AS Roma pensaient sans doute réaliser une jolie plus-value dans cette affaire. Deux ans après avoir recruté Gervinho contre 8 M€, le club de la Louve était partant pour céder son attaquant ivoirien à Al-Jazira en échange d’un chèque de 13,5 M€. Un montant alléchant qui aurait également permis aux Giallorossi de débloquer certains dossiers estivaux sur le marché des transferts. C’était sans compter sur le club du Moyen-Orient.
Alors que tout semblait réglé, Gervinho n’a pu signer à Al Jazira. La faute à un curieux silence de la part du club qui n’a pas daigné donner signe de vie par faute d’argent pour boucler le transfert, comme nous a confiés l’un de ses représentants Malik Benachour, agent FFF licencié au Luxembourg qui assure que toute la polémique entourant ses folles exigences telles qu’un hélicoptère, une plage privée, un logement pour sa famille et des billets d’avion pour Abidjan n’était que pure invention. « Gervinho et Al Jazira étaient d’accord sur toutes les conditions contractuelles. Al Jazira n’a pas l’argent pour le transfert et ne peut pas payer les 13 M€ du transfert. Il faut rétablir certaines vérités. Tout ce qui a été dit sur les avantages en nature qu’il avait soi-disant réclamés pour sa signature à Al Jazira est faux. Il a simplement demandé le même traitement que les autres. Gervinho a toujours été correct avec son club. »
Il a d’ailleurs depuis réintégré l’AS Roma et se trouve actuellement à l’autre bout du monde, en Australie pour participer à la préparation d’avant saison du club italien.« Gervinho participe actuellement au stage de pré saison en Australie avec la Roma, la preuve que tout va pour le mieux pour lui. Il est bien dans sa tête et ne souhaite penser qu’au sportif. »Une nouvelle mise au point qui ne devrait pas pour autant calmer les ardeurs d’une certaine presse italienne qui relançaient un départ ce matin et de nouvelles exigences salariales.