Le constat est amer comme du chicotin. Circuler à Kaloum, centre administratif et des affaires, est devenu un véritable parcours de combattant.
Depuis que les autorités ont décidé de fermer à la circulation la voie partant du rond-point du ministère de la jeunesse au carrefour Brifagha, et qui passe devant l’entrée de la principale maison d’arrêt de Conakry, il est devenu quasi-impossible de circuler à Kaloum et donc d’y faire ses courses.
Conséquence, tous les jours, à toute heure de la journée, de longues queues compactes de voitures, sous un ciel qui darde une chaleur étouffante.
Ceux des conducteurs qui se veulent malins et qui tentent d’échapper à cet infernal rodéo urbain, s’engouffrent dans l’enceinte de la Cité Chemin de fer, mais qui se referment sur eux, finalement.
Ce qui crée des bouchons à étrangler aux deux entrées de cette cité, faisant face à cette voie. Le déploiement d’unités mixtes policiers-militaires, n’y fait rien !
Il n’y a qu’à prendre son mal en patience, en restant scotchés aux sièges des voitures, jusqu’à nouvel ordre…
Aboubakri