Au Mali, quatre migrants ont été tués, dimanche 29 novembre, dans le nord du pays par des hommes armés. Ils étaient à bord d’un camion de ressortissants de l’Afrique de l’Ouest lorsque des hommes armés, à moto, ont ouvert le feu.
Le camion était bondé de monde, des Maliens et des ressortissants de l’Afrique de l’Ouest notamment. Tous étaient candidats à l’émigration clandestine vers l’Europe, via le nord du Mali et le Maghreb.
Le passeur était assis à côté du chauffeur. Le camion était entre deux localités maliennes du Nord, à savoir Tabankort et Anéfis, au sud de Kidal.
Sur deux motos, quatre personnes armées ont immédiatement ouvert le feu, d’abord sur les pneus du véhicule et ensuite sur les passagers. La panique s’est installée. Quatre candidats à l’émigration clandestine ont été tués sur le coup. Il s’agit de ressortissants guinéens et de trois ressortissants maliens.
On compte également un autre Guinéen et cinq autres Maliens blessés. Ces derniers ont été conduits, dans un premier temps, dans un centre de santé. Un hélicoptère de la mission de l’ONU les a transférés par la suite, lundi 30 novembre, dans la principale ville du nord, Gao.
C’est plutôt rare de voir attaquer, aussi violemment, dans le désert malien, des candidats à l’émigration clandestine. Reste maintenant à découvrir l’identité des assaillants. De forts soupçons pèsent sur des bandits de grands chemins, alors qu’une autre source préfère, pour le moment, parler de bandes armées.
Source : RFI