À la découverte des talents. – Conakryplanete.info https://conakryplanete.info Info Sans Tabou Wed, 06 Jan 2021 09:47:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 129076795 Université Gamal : un concours d’accès à la faculté des sciences et techniques de santé prévu les 19 et 20 janvier https://conakryplanete.info/2021/01/06/universite-gamal-un-concours-dacces-a-la-faculte-des-sciences-et-techniques-de-sante-prevu-les-19-et-20-janvier/ Wed, 06 Jan 2021 09:47:28 +0000 https://conakryplanete.info/?p=16369 C’est à travers un communiqué que le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a annoncé le démarrage du concours pour l’accès à la faculté des sciences et techniques de santé.

Ce test se déroulera les 19 et 20 janvier au campus principal de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry.

Seront orienté en (Médecine, pharmacie et odontologie), les bacheliers ayant obtenu les mentions très bien et bien.

Par ailleurs, ceux qui ont la mention assez bien, ne pourront accéder qu’aux filières ci-après (Infirmiers d’état, Sages-femmes, Techniciens Supérieurs de Laboratoire et Préparateur en pharmacie).

Ci-dessous, la copie du communiqué :

 

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Justice populaire  en Guinée: un phénomène en plein essor ! https://conakryplanete.info/2019/02/14/justice-populaire-en-guinee-un-phenomene-en-plein-essor/ https://conakryplanete.info/2019/02/14/justice-populaire-en-guinee-un-phenomene-en-plein-essor/#comments Thu, 14 Feb 2019 16:47:18 +0000 http://conakryplanete.info/?p=13667 Le lynchage public prend de plus en plus de l’ampleur à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur su pays. Accusé à tort ou à raison, certains citoyens ont eu la malchance de se faire lyncher par cette justice, qui n’est outre que la colère populaire contre le système judicaire du pays.

En Guinée comme dans plusieurs pays africains, la justice populaire est devenue monnaie courante. Les citoyens préfèrent désormais finir avec leur coupable parfois jusqu’à les tuer plutôt que se remettre à la force de la justice de du pays. Une espèce de procès qui se déroule dans la rue sous le regard parfois impuissant des autorités.

La vindicte populaire reste un phénomène social qui  est beaucoup plus pratiquée en Guinée. Elle est la justice que la population se rend elle- même.  Selon SekouManjouNabé, sociologue et enseignant chercheur, cette pratique résulte d’une crise de confiance entre citoyens et autorités. « Lorsque nous tenons compte des vertus de la démocratie,  il est clair que ce n’est pas à la population de se rendre justice. Par ce que lorsque  les populations se rendent juste, c’est facile qu’il ait des erreurs. A partir des simples rumeurs, les populations peuvent tenter de se rendre justice et commettre le pire ».

Pour parer à cette situation, SekouManjouNabé pense   qu’il revient aux forces de sécurité de partir vers les populations pour connaitre  leurs problèmes. Car la mission principale des forces de sécurité est d’assurer la  protection des citoyens et leurs biens. Ce qui nécessite selon lui, la construction de bons rapports entre populations et forces de sécurité. « Les forces de justice doivent  éviter trop de lenteurs dans le traitement des dossiers », soutien-t-il.

Mais d’un autre côté, il faut reconnaitre que les forces de sécurité manquent de mesures en amont pouvant leur permettre d’accomplir leur fonction.  Il s’agit notamment  du ratio faible du nombre d’habitants par policier. Selon le chef de cabinet du ministère de la sécurité, Nouhan Traoré Ce ratio est aujourd’hui à 2500 habitants pour un policier. « Par rapport à la moyenne, il faudrait qu’on ait un policier pour 1000 personnes. Il y a aussi le manque de formation. Depuis 15 ans durant,  la police nationale n’a jamais connu de formation.Enfin, il y‘a l’handicape liée à logistique », explique le chef de cabinet du département en charge de la sécurité.

Depuis un certain temps le gouvernement se déploie à la formation des agents de la force de l’ordre et de sécurité, mais à l’amélioration de son système judicaire. En dépit de ces avancées, la crise de confiance et entre citoyens système judiciaire reste toujours de mise.«  Depuis novembre 2016, le ministère de la Sécurité  a ouvert deux centres   de Kagbélèn et Kabiya  pour une  formation progressive de 1700 agents et  officiers. La première promotion est sortie en avril passé. 304 agents ont suivi des formations communes de base », a indiqué Nouhan Traoré.

Pour restaurer  ce climat de confiance, il a annoncé un certain nombre de dispositions prises par le gouvernement à travers son département, notamment le déploiement de nouveaux agents. « Par rapport aux besoins d’effectifs, il nous a été accordé aussi la possibilité de recrutement de 631agents et officiers.  Les dossiers sont là et bientôt, nous allons entamer le processus de recrutement.Sur la question de ratio, nous comptons déployer les services de sécurité, des agents et officiers dans l’ensemble du pays. Je signale que chaque département est appelé à identifier son besoin de déploiement du personnel.  Nous allons procéder  à une mutation totale pour une couverture  sécuritaire totale », a-t-il révélé.

A chacun son rôle…

L’insécurité est phénomène qui nécessite une bonne collaboration entre citoyens, forces de l’ordre et système judiciaire. Les populations ont besoin de se sentir en sécurité et avoir confiance en leur justice. Mais pour résoudre ce phénomène de justice populaire, chacune des parties doit jouer sa partition. La loi doit être appliquée pour tous et contre tous. Le respect présomption d’innocence ainsi que la promptitude dans le traitement des dossiers doivent être un cheval de bataille pour  le département en charge de la justice. Tout comme la protection des citoyens contre les malfaiteurs.

D’un autre côté, le département en charge de la citoyenneté ainsi que les organisations qui œuvrentdans le domaine de la défense des droits de l’homme doivent aussi s’impliquer dans l’information et la sensibilisation des populations contre les méfaits de la justice populaire. Avec une population majoritairement analphabète, et qui, de surcroit, manque de confiance en son appareil judiciaire, il faut de nouvelles approches plus participatives et coordonnées. Si la justice populaire est une manière directe et radicale de se faire justice, elle ne met pas pourtant fin à l’insécurité. Elle créé une situation de confusion et de méfiance. Elle installe la psychose d’être en insécurité permanant.

Alpha  Diallo

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Reforme de la Police au service du Citoyen : lancement de la Caravane des femmes, … https://conakryplanete.info/2016/09/28/reforme-de-la-police-au-service-du-citoyen-lancement-de-la-caravane-des-femmes/ https://conakryplanete.info/2016/09/28/reforme-de-la-police-au-service-du-citoyen-lancement-de-la-caravane-des-femmes/#comments Wed, 28 Sep 2016 14:41:09 +0000 http://conakryplanete.info/?p=11290 reformePour répondre efficacement aux défis de sécurité pour construire des relations fortes avec les citoyens guinéens en offrant des services axés sur la communauté, le Gouvernement américain en collaboration avec le Centre du Commerce International pour le Développements (CECIDE) , l’ONG COGINTA et Partners West Africa-Sénégal ont procédé, ce mercredi, 28 septembre 2016 à Conakry au lancement de la caravane des femmes dans les commissariats de Kaloum et Dixinn.

Pour ce départ dans la commune de Dixinn, Mamadou Samba Diallo, président de ladite délégation note que cette caravane crée  une confiance entre les forces de sécurité et les citoyens à la base. « S’il n’y a pas de confiance entre les deux, l’exécution de la mission sera difficile et quelque soit la compétence, l’aboutissement ne sera pas facile », précise-t-il.
Après avoir remercié tous les partenaires et participants, Mamady Aminata Keita, le représentant du CECIDE affirme que cette cérémonie de lancement de la caravane des femmes dans les commissariats de Kaloum et Dixinn doit montrer le bon rapport à suivre entre population et force de police.
C’est pourquoi, Monsieur Keita rappelle que ce projet intitulé ‘’ Partenaire pour la sécurité la réforme de la police au service du citoyen ‘’ se fixe notamment comme objectifs la sensibilisation de la police et la communauté sur le rôle et la responsabilité des agents de police ; l’amélioration de l’image de la police et le leadership de la capacité de mettre en œuvre les processus exclusifs de la résolution des problèmes de sureté et la sécurité ; d’accroitre la capacité des femmes à participer à la résolution des problèmes avec la police et soutenir les initiatives qui contribuent à restaurer la confiance entre la police et les femmes, …
Parlant de ces différentes visites, le représentant du CECIDE dit qu’elles vont permettre d’orienter les femmes vers les commissariats afin qu’elles expliquent leurs problèmes et ou les cas de criminalités, de délinquances concernant leurs localités. « Ce projet vise à créer les espaces de dialogue entre les femmes et la police de proximité, favoriser un cadre de respect mutuel à la fin du processus, 120 femmes connaitront l’institution policière. L’institution policière sera restituée dans les quartiers où une plate forme des discutions d’entente entre la police et les femmes sera créer et opérationnelles », réveille-t-il.
Des perspectives de l’ONG guinéenne, son représentant confie que dans les prochains mois, en collaboration avec ses partenaires, comptent organiser huit (8) visites des femmes dans les commissariats de Kaloum et de Dixinn ; faire l’intervention des policiers référents dans les 20 établissements de pilotes de Kaloum et de Dixinn ; accompagner la mise en place des forums de conseils locaux de sécurité pour la prévention et la délinquance dans les quartiers de ces deux communes.
Toutes ces actions, dit-il, s’ajouteront au travail de fonds que d’autres consortiums apportent à l’école nationale de la Police aux différents commissariats d’intervention. « Je vous invite à plus de dynamisme et de complémentarité avec les services de sécurité pour l’amélioration de la sécurité dans ces communes. Car seule la vigilance policière ne peut suffire. Nous sommes convaincus que, en travaillant ensemble et en renforçant la volonté des populations guinéenne de voir une force de police parfaitement professionnalisée, moderne, nous parviendrons à cette fin », estime-t-t-il.
Pour sa part, Mr Agis Trevoda, le Conseiller politique à l’Ambassade des Etats unis, revenant sur la genèse dudit projet, souligne qu’il y a sept ans maintenant que 109 femmes ont été violées par des représentants de force de sécurité. « La reforme de la police au service du citoyen constitue aussi dans le cadre de la lutte contre l’impunité dont celle massacre du 28 septembre. La lutte contre l’impunité est souvent citée dans les déclarations par les différents acteurs ».
Pour  clôturant son intervention, il  souhaite que les policiers et les policières remplissent pleinement les missions qui sont entre autres, renforcer la sécurité intérieur du pays, assurer les maintiens d’ordre et d’Etat de droit, renforcer les actions, la cohésion sociale dans le pays.
Mouctar Kalan Diallo  pour conakryplanete.info,

622-323958

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Guinée: fin de la première série de la concertation du travail gouvernemental https://conakryplanete.info/2016/09/04/guinee-fin-de-la-premiere-serie-de-la-concertation-du-travail-gouvernemental/ https://conakryplanete.info/2016/09/04/guinee-fin-de-la-premiere-serie-de-la-concertation-du-travail-gouvernemental/#comments Sun, 04 Sep 2016 22:53:44 +0000 http://conakryplanete.info/?p=11209 chefLes travaux des journées de concertation sur l’organisation et la coordination du travail gouvernemental à l’intention des ministres a pris fin  samedi 3 septembre à Conakry. La cérémonie de clôture à été présidée par Mamady Youla, Premier ministre, Chef du Gouvernement.

 Ces deux jours de travaux ont permis à l’équipe gouvernementale d’identifier des pistes très pertinentes dont la mise en oeuvre permettrait sans aucun doute de les rapprocher du but visé c’est-à-dire une coordination de l’action gouvernementale qui favorise l’efficacité du travail interministériel.

 Ces journées de concertation gouvernementale organisées par le ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration a également permis aux membres du Gouvernement de renforcer la synergie des actions interministérielles mais aussi prévenir les conflits de compétences dans les attributions des départements ministériels.

 Pour Mamady Youla, après ces journées de concertation, l’heure doit être maintenant à l’action. Car selon lui, agir impose aux membres du Gouvernement d’engager dès à présent des mesures concrètes de réforme à la fois des dispositifs et de des processus de coordination du travail gouvernemental.

 Plus loin, le locataire du Palais de la Colombe dira que le premier axe qui devra retenir l’attention de l’équipe gouvernementale, c’est la nécessaire réaffirmanion du rôle stratégique de la Primature dans la coordination du travail interministériel.

 De nouveaux mécanismes de coordination sont mis sur pied sous la direction du Premier ministre Mamady Youla, permettant d’effectuer un suivi rapproché du travail ministériel et de favoriser la concertation et la synergie entre les différents ministères pour obtenir de hauts résultats de performances.

 En second lieu, le fonctionnement du Secrétariat Général doit être redynamisé et des processus renouvelés de coordination seront mis en place à son niveau, lui permettant ainsi de jouer son rôle d’impulsion du travail interministériel au niveau administratif, en relation avec les secrétaires généraux des ministères afin de mieux remplir les missions qui lui sont assignées par les textes en vigueur.

 Les experts venus du Sénégal et de l’ENAP de Québec ont tous salué l’esprit dans lequel ces deux jours d’échanges se sont déroulés entre les membres du Gouvernement. Ils se disent confiants à l’idée de voir que les discussions entre les participants s’inscrivent dans la recherche d’une gouvernance meilleure en Guinée.

 Il faut préciser qu’une session à l’intention des Secrétaires Généraux des départements ministériels aura lieu lundi 5 septembre sur l’organisation et la coordination du travail gouvernemental.  Cette session permettra de mieux identifier les mesures précises qu’il conviendra de prendre dans cette direction.

Amadou Bella Diallo

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Marche de l’opposition : un mort et plusieurs autres blessés https://conakryplanete.info/2016/08/16/marche-de-lopposition-un-mort-et-plusieurs-autres-blesses/ https://conakryplanete.info/2016/08/16/marche-de-lopposition-un-mort-et-plusieurs-autres-blesses/#comments Tue, 16 Aug 2016 23:51:06 +0000 http://conakryplanete.info/?p=11078 forceC’est le premier bilan de la marche de l’opposition Républicaine qui s’est déroulée ce mardi 16 Août 2016 à Conakry, a constaté conakryplanete.info à travers ses reporters déployés sur le terrain.

Thierno Hamidou Diallo, âgé de 21 ans et  marchand, domicilié au quartier Koloma1, secteur Bambéto a reçu une balle avant d’être évacué au centre ‘’Mère et Enfants’’.

Son frère, Mamadou Djan Diallo, larmes aux yeux, confie que son frère était au troisième étage d’un immeuble à Bambéto lorsqu’il a reçu la balle mortelle.

Selon un responsable du centre   »Mère et Enfants », le service d’urgence a effectivement enregistré ce soir le dépôt du corps d’une personne tuée par balle et des nombreux  autres blessés.

Au moment où nous mettions sous presse, le chef de file de l’opposition, Elhadj Cellou Dalein Diallo, était à la clinique « Mère et Enfants » pour partager ‘’la douleur’’ de ses militants.

A suivre…

Souadou Diallo

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JO 2016 : cérémonie d’ouverture entre huées et euphorie https://conakryplanete.info/2016/08/06/jo-2016-ceremonie-douverture-entre-huees-et-euphorie/ https://conakryplanete.info/2016/08/06/jo-2016-ceremonie-douverture-entre-huees-et-euphorie/#comments Sat, 06 Aug 2016 14:07:34 +0000 http://conakryplanete.info/?p=10990 femme olyEt soudain, les maux du Brésil ont envahi le stade Maracana. Michel Temer, crispé, le front humide, avait à peine prononcé la phrase protocolaire déclarant les XXXIe Jeux olympiques « ouverts », qu’une humiliante vague de huées est monté de la mythique enceinte de Rio de Janeiro.

Il était un peu plus de 23 heures, ce vendredi 5 août, quand le Brésil a étalé en direct, devant une audience mondiale, ses déchirures, liées à la procédure d’« impeachment » (destitution) lancée contre la présidente de gauche Dilma Rousseff. Eloignée du pouvoir depuis le 12 mai, c’est devant son poste de télévision – « triste », a-t-elle avoué – que la dauphine de Luiz Inacio Lula da Silva assistait à la cérémonie d’ouverture des JO.

La crise politique et économique, les dizaines de milliards de réais dépensés dans des infrastructures sportives, dont une grande partie des Brésiliens se moquent, sont revenus en mémoire. Les sifflets du Maracana ont fait écho aux cris des manifestants entendus, sur l’avenue Paulista à Sao Paulo, chantant « On se fiche des JO, on veut des emplois, la santé et l’éducation ».

Rfi

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BAC 2016 : taux de réussite général en hausse de 3 points https://conakryplanete.info/2016/07/27/bac-2016-taux-de-reussite-general-en-hausse-de-3-points/ https://conakryplanete.info/2016/07/27/bac-2016-taux-de-reussite-general-en-hausse-de-3-points/#comments Wed, 27 Jul 2016 15:46:01 +0000 http://conakryplanete.info/?p=10880 lyceeA travers un communiqué, la cellule de communication  du gouvernement a annoncé ce matin, du mercredi, le 27 juillet 2016 la publication des résultats du Bac2016. Avec le concours des équipes du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, et pour la deuxième année consécutive, vous pourrez retrouver l’ensemble des résultats des épreuves du Baccalauréat 2016 sur gouvernement.gov.gn après 20h.

Pour rappel, cette année 2016, le taux de réussite est de 42.27% sur l’ensemble du territoire national soit un total de 36.781 admis sur 87.010 candidats ayant composé.

MKD

 

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Violence à Bambéto: le chef de quartier, Daouda Camara apporte des précisions… https://conakryplanete.info/2016/07/20/violence-a-bambeto-le-chef-de-quartier-daouda-camara-apporte-des-precisions/ https://conakryplanete.info/2016/07/20/violence-a-bambeto-le-chef-de-quartier-daouda-camara-apporte-des-precisions/#comments Wed, 20 Jul 2016 22:02:29 +0000 http://conakryplanete.info/?p=10813 chef quartier (3)Suite aux scènes de violences enregistrées à Bambéto dans le quartier Koloma1, commune de Ratoma, nous avons essayé de parler avec  Daouda Camara, le chef de quartier sur la genèse et les manifestes de cette réalité sociale qui date des années. 

Au cours cet entretien, notre interlocuteur a tout d’abord confié que la cause principale de ces violences se situe dans la ‘’démission’’ de certains parents. «Le problème de la violence  dans cette zone se situe au niveau de l’éducation de base. Ils s’en fichent de quelqu’un qui les demande d’arrêter. C’est pourquoi, je n’arrive pas à comprendre leurs vœux », a-t-il dénoncé.

Selon Monsieur Daouda Camara,  le chef de quartier de Koloma1, le mot Bambéto est devenu dérangeant à cause de ces violences qui sont orchestrées sur l’axe. « Le Prince est dangereux non seulement pour ses riverains mais aussi pour les passants. Il faut le signaler que ces scènes de violences  sont caractérisées par des casses, des jets de pierres, brûlures des pneus sur le goudronne, des coups et blessures, vols et autres crimes. Des pratiques qui ne favoriser ou permettre  pas le développement de notre pays », a-t- il rappelé.

Parlant de la genèse des actes’’ ignobles’’ à Bambéto, Monsieur Daouda Camara a affirmé que c’est le 28 septembre 1993 que les mouvements politiques caractérisés par des scènes de violences ont commencé dans cette partie de sa juridiction. « Je suis là depuis 1962. A cette époque, on pouvait marcher toute la nuit sans être inquiété. On faisait des kilomètres pour accompagner nos amis après le théâtre, il n’y  avait rien de mal. Dès qu’il y ‘a un jeu politique, ceux qui ne sont même pas concernés  se mettent dans la danse pour détruire, faire la casse. Il y’a dans ce quartier beaucoup de jeunes qui aspirent à la paix. Ils sont prêts à travailler pour leur émancipation mais pas d’aide», a-t-il expliqué.

Abordant les efforts fournis pour la réhabilitation de son quartier, Monsieur Camara fait savoir qu’ils ont eu à écrire plusieurs fois au Ministère de l’habitat et même au Président de la République mais en vain. « Tellement qu’on tient, à chaque fois qu’un citoyen décide de revendre sa maison ou terrain, on profite pour informer la haute hiérarchie pour voir si  elle peut racheter pour le quartier. Ici, nous n’avons rien. Pas d’écoles publiques que ça soit le primaire, le collège ou le lycée. Sur cette liste, il faut noter l’absence de centre de santé, de marché digne de ce nom,  de terrain de foot, de boite de nuit voire un siège  pour quartier », a-t-il cité.

Bien que le quartier manque totalement d’infrastructures,   Monsieur Camara estime que cela ne doit justifier les violences. « Je suis d’accord qu’il y’a manque d’infrastructures mais cela ne peut justifier  la violence. Les auteurs de ces actes mal saints ne sont pas connus, ce sont des personnes incontrôlées qui profitent des mouvements politiques pour semer la terreur dans notre quartier. On peut réclamer ses droits mais de façon pacifique, légale», a-t-il estimé.

  Mouctar Diallo

 

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Voilà comment sortir des limites de la gestion budgétaire en Guinée ? https://conakryplanete.info/2015/10/31/voila-comment-sortir-des-limites-de-la-gestion-budgetaire-en-guinee/ https://conakryplanete.info/2015/10/31/voila-comment-sortir-des-limites-de-la-gestion-budgetaire-en-guinee/#comments Sat, 31 Oct 2015 15:41:15 +0000 http://conakryplanete.info/?p=7334 pendessa-bcrgLe budget de la République de Guinée malgré les bonnes prévisions et son cadrage au plan macroéconomique, n’a jamais été orienté au titre des crédits par chapitres et par Ministère vers les secteurs porteurs de croissance économique.

Depuis une trentaine d’année, ce budget n’a couvert que le fonctionnement de l’Etat dans sa partie administrative (souveraineté, paiement des salaires, fournitures et services  ainsi que les équipements pour les services centraux de l’Etat, l’armée et les autres services de sécurité, etc…).

 Il y a nécessité aujourd’hui pour la troisième république, de revoir la conception, l’élaboration et le contrôle de notre budget selon les règles, les procédures et les principes du droit budgétaire. Lequel droit a connu pendant plusieurs siècles, des réformes dans certains pays Africains, Européens et Anglo-saxonne ainsi que le reste du monde selon la vision politique des actions gouvernementales.

Les investissements pris au compte du budget national de développement ne représentaient rien dans cette masse de ressources disponibles.

Autrement dit, il faut revoir les étapes de la préparation de la loi de finances par rapport au cadrage des perspectives budgétaires qui est un caractère interne au Ministère de l’économie et des finances, lesquelles perspectives permettront de définir la politique budgétaire de l’année à venir en faisant une  évaluation correcte des dépenses et  des recettes publiques suivi de l’envoi de la lettre de cadrage aux différents ministères selon les délais indiqués.

Cette dernière phase permet d’étudier et de maintenir le budget de reconduction d’un service dans l’année (.n). Elle est suivie des mesures vraiment nouvelles qui sont soumises à l’arbitrage des autorités une fois que le budget de reconduction calculé.

Le dernier volet de cette phase, constitue le solde qui apparait lorsque le budget total est rapproché des recettes prévisibles. Ce qui permet d’éclairer les choix des responsables en vue de la préparation effective du budget.

Puis intervient la phase de la fixation des plafonds de dépenses qui débouchent sur les conférences budgétaires de première et de deuxième phase.

Dans certains pays, le Premier Ministre et le Président de la République ainsi que leur cabinet respectifs jouent un rôle primordial dans la conception, l’élaboration et le cadrage budgétaire.

Il s’agit là du rôle qu’ils doivent impérativement joué dans l’élaboration des lettres plafonds qui fixent l’enveloppe de crédits de chaque ministère.

Il y a également et en fin la deuxième phase  qui constitue la mise au point définitive déterminant avec précision le détail exact  des mesures acquises et des mesures nouvelles afin de préparer les documents budgétaires.

Cette phase concours à l’évaluation et à l’examen des dépenses par ministères et la détermination  des recettes en fonction des mesures fiscales envisagées par les pouvoirs publics.

Dans mon analyse je ne saurais rentrer dans tous les détails des documents qui accompagnent l’élaboration du budget (les annexes d’accompagnement, le rapport économique et financier, les annexes explicatives,  les autres annexes explicatives, les annexes générales, les annexes blanches « la nomenclature d’exécution et les budgets programmes ».

Je ne rentre également pas dans la dynamique de la soumission, de la discussion, de l’examen et du vote de la loi de finance qui est une procédure constitutionnelle très longue qui se joue à l’occasion entre le Parlement et l’exécutif.

L’analyse que je fais et qui est loin des critiques n’est qu’un constat éloquent qui se porte sur des interrogations que le budget d’un Etat sert réellement à quoi ? Si c’est pour financer les dépenses de souveraineté, du fonctionnement des administrations publiques centrales, des services des armées et des forces de sécurité.

Il s’agit désormais d’étendre l’acquisition des équipements par voie d’appels d’offres et des contrats, (les fournitures de bureaux, les équipements informatiques, les mobiliers de bureaux, etc…) à tous les services de l’état y compris ceux de l’intérieur du pays rattachés aux Départements Ministériels respectifs d’une manière générale.

L’histoire de certains pays Africains est très éloquente en la matière, il s’agit de l’Ethiopie, du Botswana, etc…. qui ont fait l’objet d’éloge par l’éminent économiste moderne, ancien 4èmeVice Président de la Banque Mondiale, Conseiller économique et Professeur à l’Université de Harvard « Joseph Stieglitz » je cite ces deux (02) pays ont été des bons élèves en matière de gestion économique et financière.

Auteur du livre « la grande désillusion » qui dépeint les rôles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) dans la mise en œuvre des politiques publiques, économiques et financières à travers le reste du monde.

Le budget d’un état doit être bâti sur des bonnes informations économiques et financières réelles et conçues dans une dynamique de programmation et de projection financière à travers une étude détaillée des agrégats et des variables macroéconomiques. Aussi, avoir de bonnes informations statistiques fiables de l’ensemble des activités au plan national.

Le budget dans une règle générale sert à financer les secteurs de production, de biens et services. Il doit en grande partie et à travers des canaux de transmission par voie de crédit décentralisés, accompagner en terme d’équipements, de formation, de recherche et d’innovation, les secteurs éducatifs, agricoles, de l’artisanats, des PME/PMI évoluant dans tous les secteurs d’activité de la vie économique.

Il s’agit de voir les modèles du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Botswana, du Maroc, pour s’en inspirer d’avantage des nouveaux concepts de gestion économique, financière, budgétaire et ce, au regard du droit en la matière.

Il constitue un facteur de création de richesse nationale si l’essentiel des crédits sont orientés vers les secteurs porteurs de croissance et des entreprises privées qui fournissent des biens et services au plan national.

Les bons résultats de la gestion budgétaire et financière ne sauraient se réaliser s’il n’y a pas une bonne coordination entre les Directions nationales du budget, du trésor public, de l’économie, des prévisions et des statistiques ainsi que la Cours des Comptes. Aussi, s’il n’y a pas une étroite et véritable coordination entre la politique budgétaire et la politique monétaire.

Car ces Directions doivent de façon trimestrielle et annuelle, procéder à des rapprochements des comptes publics, à l’examen des rapports économiques en vue d’une évaluation des dépenses et des recettes de l’Etat.

Cette dynamique d’encadrement budgétaire passe nécessairement par la mise en place d’un système informatique budgétaire et comptable entre tous ces acteurs et entités concernées par l’élaboration et l’exécution de loi de finance.

Le Trésor Public en tant que banque de l’Etat doit pouvoir mettre en place des mécanismes de gestion rationnelle de la trésorerie de l’Etat.

A ce titre, et à travers des moyens techniques, concevoir des instruments financiers permettant de faire des placements de bons sens (en over night, à court et à long terme) et levers des fonds sur les marchés afin que l’état puisse faire face au financement des gros investissements (construction des routes, aménagements des voiries publiques, adduction d’eau et l’électrification publique, etc..).

Il faut noter que la bonne exécution du budget dépend également de la passation transparente des marchés publics conformément au respect des règles et procédures du Code en la matière et du contrôle comptable du budget.

Ce qui justifie dans cette analyse de définir le rôle des comptables publics dans le maniement des fonds publics dans le cadre de l’exécution budgétaire.

Le principe des réformes et/ou de refonte du cadre structurel, fonctionnel,  législatif et réglementaire de la gestion budgétaire et du rôle des Comptables Publics principaux et des Comptables Publics secondaires en République de Guinée.

La Guinée à l’instar des autres pays de la sous région Ouest Africaine et à travers le reste du monde, a opté depuis avril 1984, pour un régime libéral. Cet état fait  a conduit les Autorités Politiques et Economiques a amorcé des réformes au sein du système financier pour la relance de notre économie en termes de croissance durable.

Le budget de l’Etat étant le seul instrument classique de relance d’une économie en générale obéît à des règles de gestion qui découlent d’une certaine organisation administrative et financière d’où la nécessité de ressortir le rôle des Comptables Publics dans le maniement des deniers de l’Etat.

Ces derniers, une fois organisés de manière structurelle et fonctionnelle appuyé par des garanties quant à leur gestion des recettes et des dépenses de l’Etat permettent de sécuriser le budget dans sa phase d’exécution.

  1. Définition, fonction et attributions des Comptables Publics

Au regard des dispositions de la loi organique ou du décret portant loi de finances, est Comptables Publics, tout fonctionnaire ou agent  ayant qualité pour exercer au nom de l’Etat, d’une Collectivité Publique, ou d’un établissement public, des opérations de recettes, de dépenses ou de maniements de titres, soit au moyen de fonds et de valeurs dont il a la charge, soit par virements internes d’écritures, soit par l’intermédiaire d’autres Comptables Publics.

  1. Les attributions des Comptables Publics :

Les  attributions des Comptables Publics sont entre autres :

  • De la prise en charge et du recouvrement des recettes ;
  • Du paiement des dépenses ;
  • De la garde et de la conservation des fonds et valeurs appartenant ou confiés aux organismes publics ;
  • Du maniement des fonds et des mouvements de comptes de disponibilités ;
  • De la conservation des pièces justificatives, des opérations et des documents de comptabilité ;
  • De la tenue de la comptabilité du poste comptable qu’ils dirigent.
  1. Les caractéristiques de la fonction des comptables Publics

Le Comptable Public est nommé par le Ministre de l’Economie et des Finances, ou avec son agrément (ce dernier est acquis avec le contreseing de l’acte de nomination).

Dans sa prise de fonction, le Comptable Public est subordonné  à l’intervention de trois (03) actes préalables à savoir :

  • La prestation de serment par laquelle il jure d’exercer sa fonction avec probité et fidélité et de se conformer aux lois et règlements en vigueur. Cette prestation qui doit être instituée par un Décret intervient  obligatoirement en début de sa carrière en principe devant la Cour  des Comptes.
  • La constitution des trois (03) garanties destinées à pallier l’insolvabilité éventuelle du Comptable dont la responsabilité aurait été mise en jeux.

Ces garanties sont entre autres :

  • Le cautionnement qui résulte du versement annuel d’un montant égal à 1/100 des ressources à gérer. Il a pour objet de couvrir la seule mise en débet du Comptable à l’exclusion des condamnations pécuniaires, civiles ou disciplinaires engagées sur le fondement de la faute. Il doit également souscrire à une assurance pour couvrir sa responsabilité personnelle et pécuniaire. Ce cautionnement est destiné à garantir l’Administration ;
  • L’hypothèque légale sur les immeubles acquis avant comme après sa nomination par lui ou sa femme quelque soit le régime matrimonial ;
  • Le privilège du Trésor Public sur les biens meubles appartenant au Comptable ou à sa femme quelque soit le régime matrimonial.

Ces documents sont consignés auprès du Trésor Public et copies sont versées auprès de la Cour des Comptes.

La dernière caractéristique constitue l’accréditation qui est la notification de la signification de la signature du Comptable. Il doit signer le procès-verbal dressé contradictoirement portant sur le respect de toutes ses garanties et faisant état de son acceptation ou de ses réserves sur la situation des comptes accompagné de justificatifs. Ce document assure le transfert sur tout nouveau Comptable entrant en exercice de ses nouvelles fonctions.

Ces règles législatives et réglementaires s’appliquent également aux Comptables Publics secondaires qui rendent leurs comptes aux Comptables Publics principaux qui centralisent leurs opérations.

Les Comptables Publics Principaux quant à eux rendent compte directement à la Cour des Comptes. Il faut également signaler que le principe de séparation entre l’ordonnateur principal et le comptable public doit être de droit. Ce qui est de même pour les ordonnateurs secondaires.

Certes il y a des exceptions à ce principe de séparation des ordonnateurs et des comptables pour des raisons de rapidité et de simplicité des recouvrements et des paiements sans ordonnancement.

Dans ce cas de figure, les comptables publics principaux sont représentés par les Receveurs des impôts et des Douanes. Ces derniers font des rapports avec transmissions de tous les documents comptables aux comptables publics principaux.

A cette occasion, il va falloir de procéder à la refonte des postes de DAF et de SAF conformément au principe du droit budgétaire et ce, dans tous les Départements Ministériels et les autres services publics et parapublics, car ces derniers ont participés durant ces vingt quatre (2’4) dernières années et plus et sous les yeux des contrôleurs des services financiers et comptables à une mauvaise gestion des fonds publics dans notre pays. Toute chose qui a favorisée la mauvaise exécution du budget de l’Etat.

Les DAF et les SAF peuvent être désormais s’orientés vers l’analyse financière des recettes et des dépenses publiques au sein des Ministères et ils peuvent dans ce contexte procéder également à une évaluation financière des dépenses et des recettes tout en dressant des rapports périodiques sur l’évolution de celles-ci et transmettre au Ministre du Budget et à la Cours des Comptes.

En rapport avec tous les acteurs de la gestion budgétaire et du contrôle, participer au sein des Ministères dépensiers à la préparation des programmes de budget d’investissement et d’équipement pour chaque année budgétaire.

A titre indicatif, il faut noter que la réalisation de cet objectif dépend en grande partie d’une formation continue des Cadres et Agents en charge des questions de gestion économique, financière et budgétaire de l’Etat par le biais (des ateliers, des séminaires sur place en rapport avec le FMI sur des modules pratiques et théoriques de la programmation et la projection budgétaire, financière, l’élaboration, l’exécution et le contrôle budgétaire, la gestion de la trésorerie de l’Etat, l’évaluation des comptes publics, etc…).

Aussi, organiser des voyages d’études auprès des autres entités financières à travers sous la région, l’Afrique en générale et le reste du monde, pour s’enquérir des meilleures pratiques en gestion, en technique de contrôle budgétaire et comptable.

A ce jour, et pour obtenir de bons résultats, il faut s’orienter vers les meilleures pratiques modernes de gestion budgétaire  comme c’est le cas au Ghana, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Botswana, en Ethiopie, au Rwanda.

Pour rendre plus efficace la gestion budgétaire, il faudra dissocier l’implication administrative des décisionnels politiques aux travaux des opérationnels c’est à dire (les comptables publics, les contrôleurs financiers, les Directeurs administratifs et financiers), pour un meilleur rendement de la politique budgétaire.

Aussi, au-delà de la présentation des crédits par chapitre et par Ministère, il faudra désormais les présenter sous forme de budget programme en fonction des objectifs de politique publique auxquels ils contribuent.

La gestion budgétaire étant très complexe, il appartient aux politiques de la 3ème république c’est-à-dire l’exécutif de porter le choix sur des ressources humaines de grande capacité de management, de vision, d’éthique et de rigueur dans la gestion des fonds publics.

L’émergence d’un pays dépend en grande partie de la qualité et de la capacité de ses ressources humaines qui sont pourvues du savoir et du savoir faire. Autrement dit, choisir des hommes capables de s’orienter vers les grands concepts du jour de gestion budgétaire.

   Sékou Oumar PENDESSA, Juriste/ BCRG

                    E mail: pendessa46@gmail.com

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Aya Diawara : animatrice de l’émission Parade et de l’émission Kolomatin à la télévision nationale et représentante de la Guinée à Star Parade sur TV5 https://conakryplanete.info/2015/06/25/aya-diawara-animatrice-de-lemission-parade-et-de-lemission-kolomatin-a-la-television-nationale-et-representante-de-la-guinee-a-star-parade-sur-tv5/ https://conakryplanete.info/2015/06/25/aya-diawara-animatrice-de-lemission-parade-et-de-lemission-kolomatin-a-la-television-nationale-et-representante-de-la-guinee-a-star-parade-sur-tv5/#comments Thu, 25 Jun 2015 20:58:50 +0000 http://conakryplanete.info/?p=1512 aya-300x300Dans une interview accordée  à notre reporter, dans laquelle, on retrace le parcours de l’animatrice de l’émission Parade et de l’émission Kolomatin à la télévision nationale et  représentante de la Guinée à Star Parade sur TV5 avec Bonkana Maïga,  Aya Diawara parle également des maux qui gangrènent le monde du showbiz guinéen. Tout en faisant des propositions de solution. Lisez!

Pour commencer et  si vous nous parliez  de votre parcours en tant qu’animatrice culturelle ?

Mme Aya Aïssata Diawara: Un parcours normal. Je suis d’abord sortante de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Ensuite,   fruit «enfant » de la télévision guinéenne. J’ai passé tout mon parcours après l’université à télévision. Je suis un fruit de la RTG. J’ai fait le journalisme à la faculté des sciences humaines. J’ai ma maîtrise en journalisme avec mention excellent.

Parlons de votre émission «parade», qui est si populaire aux yeux du public. Comment se font les préparatifs de l’émission avec votre équipe?

Je ne suis qu’une simple présentatrice de l’émission, généralement le travail se fait par l’équipe. Avec un réalisateur, les techniciens, les invités, les appels. A trois mois  le programme est déjà disponible. Etant l’animatrice de l’une des émissions les plus suivies, on aide les  artistes à y faire leur  promotion et surtout leurs sorties d’albums. On essaie de recevoir certaines personnes qui ont des communications à faire un ou deux passages dans le mois. Il y avait un handicap dans la production à l’époque les animateurs surtout à la télévision étaient les seuls à tout faire. Donc très exténués avant l’heure du tournage. Maintenant et fort heureusement  c’est l’équipe qui fait tout, là je me prépare  deux ou trois heures avant: chez l’esthéticienne, le styliste et l’entretien coulisses  avec les invités. Faire plaisir aux téléspectateurs, c’est ça notre mission.

Parallèlement à l’animation culturelle, que fait Aya comme autre activité?

Je m’occupe de la section culturelle et aussi de la communication de certains particuliers. Généralement, la plupart  de mon temps est consacré à la RTG et aux services des Guinéens ou qu’ils soient dans le monde.

Parlons un peu du showbiz. En tant que journaliste de formation et journaliste culturelle comme spécialité, quel regard portez-vous sur l’évolution du monde musical en Guinée, surtout celui de ces dernières années?

Pour le monde du showbiz guinéen, il y a une évolution mais très éphémère. Aujourd’hui un artiste qui sort un album  est pressé de faire la promotion.  On parle de lui pendant un, deux ou trois mois et il est dans les oubliettes parce qu’il y a d’autres qui attendent. Plusieurs artistes sortent en même temps. Le libéralisme est un peu exagéré.  Je prends exemple sur l’émission Parade. Vous avez un clip aujourd’hui, vous le diffuser pendant un mois,  les téléspectateurs vous appellent pour  demander d’autres nouveautés. Donc généralement ça fait un boom et après ils se lassent. Les mélomanes traitent le Bembeya Jazz de « bonne musique retro » et pour d’autres titres ils
disent « musique démodée  »  Allez comprendre qu’il a y un problème?

A travers ce que vous venez de dépeindre, cela dénote qu’il y a des insuffisances dans le monde de showbiz guinéen. Alors, quelles sont les difficultés que rencontrent les artistes guinéens, selon vous?

Au fur et à mesure que le temps passe, tu entends dire autoproduction. Beaucoup d’artistes font eux même  l’arrangement, la production et même la promotion de leurs œuvres. Ils veulent eux-mêmes avoir la main mise sur leurs produits. Ils se défendent en parlant des arnaques et souffrance qu’ils rencontrent avec les producteurs. Les producteurs eux se défendent en fustigeant  l’instabilité des artistes. Ils ont intérêt à s’entendre.  L’état  accompagne un artiste mais ne peut pas de nos jours l’entretenir.  Il n’y a pas de structure autour  des artistes. Je crois que ce sont ces difficultés qu’ils ont le plus souvent.

Dans ce cas, que faut-il pour parvenir à des solutions qui pourront aider ces artistes à s’extirper de ce merdier?

Je crois que le bât blesse un peu partout. La conjoncture, que ce soit nationale ou mondiale. Il y a des problèmes financiers. Les artistes pour un premier temps doivent  être flexibles. C’est très difficile que vous ayez quelqu’un qui puisse vous aider. Donc pour un premier album, tu fermes les yeux; tu laisses le producteur faire. Tu ne peux pas tout contrôler. Même Michael Jackson s’est fait voler à travers la piraterie. On ne peut pas tout contrôler. Pour un départ, il faut que les artistes acceptent de se laisser manager. Petit à petit vous devenez  une star, votre équipe d s’élargira. De nos jours,  les singles et les featurings aident à la quête de renommée. Que les artistes s’attellent a cela. Et qu’ils soient subventionnés ou pas les artistes doivent pouvoir épargner un peu d’argent  à leurs heures de
gloire. L’Etat peut venir en aide, Le BDGA vous rétablir dans vos droit mais le BDGA n’est pas une entreprise sociale. Aidons les artistes à gérer leurs biens quand il est temps. A prendre des assurances et surtout à investir dans des entreprises.

Revenons à vous. Quels sont les problèmes que vous rencontrez à la RTG, j’imagine que tout n’est pas rose là non plus?

A la RTG, c’est vrai que tout n’est pas rose, mais je suis un enfant gâtée de la RTG parce que je connais beaucoup le rouage; que ce soit technique et tout. Vous avez eu l’opportunité pour une fois (tournage de Kolomatin) de voir comment mon réalisateur était avec moi. On essaie de changer l’image, de faire comprendre que les techniciens ont leurs places, ils sont très importants pour nous les animateurs. Le cameraman, le réalisateur, la régie, ils sont tous là. C’est toute une équipe qui travaille.  Au départ, pour ceux qui viennent de débuter ils se découragent, parce qu’il y a un problème de caméra ou montage ici et là. On a tous eu à  subir la même chose, et on s’est dit que petit à petit ça va changer. Mais je suis fière quand même. Je suis un enfant chouchou de la RTG. Franchement, les techniciens sont vraiment formidables. On n’est rien sans eux.

Quels sont les rapports du ministère de la Culture avec la section culturelle de la RTG?

Il n’y a pas de lien direct. Il y a une indépendance. Chaque département a son budget et ses problèmes à gérer. Nous ne sommes pas des organisateurs, la section culturelle de la RTG n’est pas organisatrice d’évènements. Nous accompagnons et facilitons l’accès à notre média au projet culturel des particuliers et organisations. Vous avez un projet culturel et vous voulez la médiatisation, vous faites un courrier normal que vous adressez à la direction générale. La direction générale nous transmet pour avis. C’est gratuit même si il y’a souvent lenteur dans la diffusion  on satisfait toujours ceux qui nous demandent.

Pour terminer, quelles sont les perspectives d’Aya Aïssata Diawara pour les années qui viennent? Peut-être directrice de la RTG. Pourquoi pas?

(Rire) Ah vous souhaitez ça pour moi! C’est gentil! On laisse le temps venir. Je ne suis pas très pressée. Je souhaite qu’au fil du temps qu’on puisse avoir le minimum dont une télé a besoin. Et le jour où la politique gouvernementale décidera qu’on doit mettre beaucoup dans la télé, je souhaite que ce jour trouve que je sois encore vivante, pour qu’on puisse mieux s’exprimer. Parce que là on évolue avec les moyens de bord. Mais le jour qu’on investira ce qu’on doit investir dans la communication, dans la télévision, dans les lumières parce que la télé c’est la lumière, les couleurs, je pense que ça va beaucoup donner. On reste optimiste et on se dit que ça va aller. En tout cas les
ambitions, vous les saurez tôt ou tard. Je prends tout mon temps, je suis très patiente.

C’en est terminé pour cet entretien à moins que vous ayez quelque chose à ajouter…

Je dis aux téléspectateurs de la RTG qu’on se bat et on continuera à se battre tant qu’on peut. Et qu’ils sachent que la RTG est pour eux, qu’ils ne mettent pas de limite. Tout est normal ici, il suffit juste de faire les choses dans les règles de l’art. Quand vous avez un événement aussi minime qu’il soit, déposez un courrier. On ne peut pas forcement donner de l’argent, mais on vous accompagnera à sortir votre image à la télévision. Que les guinéens comprennent que la RTG les appartient pas politiquement comme ils veulent mais sur tous les autres plans: Santé, sport, culture etc. Montrer la belle image de la Guinée. C’est ça notre priorité.

Propos recueillis par Oumar Daroun (Le Démocrate)

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