Il répondait à la fois à l’invitation d’un parti allié et des populations qui souhaitaient le voir afin de lui témoigner leur total soutien à sa réélection. Comme à chaque fois, la mobilisation fut au rendez-vous.

Ce rassemblement spontanée des populations autour d’Alpha Condé a vu le ralliement d’un groupe de femmes de l’UFDG à sa candidature. Dans un esprit de proximité, le candidat a opté d’aller à la rencontre des populations des quartiers, des mosquées, des maisons de jeunes de ces localités pour échanger avec eux.

Fidèle à lui-même, le discours du candidat a été à la hauteur des enjeux. Il a appelé à la mobilisation au vote, tout en réaffirmant le cap sur le caractère irréversible du changement et sa foi profonde au devenir du pays.

Direction de la Com du Rpg Arc-en-ciel

« Le président de la CENI et le DAAF sont prêts à le signer dès que vous donnez le nom de celui qui doit le toucher. On avait dit d’attendre le lundi 21 septembre, mais le Président de la CENI vient de me dire que le chèque est prêt à être livré », a assuré Elhadj Keita.

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En guise de réponses nous souhaitons qu’il ne s’agisse pas de nous dresser une liste à la Prévert mais plutôt d’expliquer pour chaque mesure, le pourquoi et surtout le comment.

1- La crise sanitaire provoquée par l’épidémie de fièvre Ebola a mis en exergue les carences de notre système de santé. Et ce n’est qu’un euphémisme !

Puisque vous sollicitez nos voix, alors nous vous demandons de nous dire de manière très précise quels sont vos projets de plan quinquennal en faveur du système de santé guinéen ?

2- L’insécurité est un véritable fléau qui sévit en Guinée depuis des lustres. Elle a souvent fait l’objet de maints et maints débats, et pour cause ! A la veille des élections présidentielles, nous souhaiterions connaître vos plans sur les cinq prochaines années pour une lutte efficace contre ce phénomène.

3- L’assainissement et la gestion des ordures dans nos villes semblent être un véritable casse-tête chinois pour les pouvoirs publics guinéens et ce depuis toujours. Or, il s’agit là d’une cruciale question de santé publique.

Quelle stratégie ? Quels moyens ? Quelle politique globale comptez-vous déployer dans tout le pays pour une solution pérenne à cette problématique chronique ?

4- Je crois que c’est une lapalissade de dire que notre développement passera par l’agriculture. Et c’est pourquoi nous souhaitons savoir quelle politique globale agricole vous envisagez pour une autosuffisance alimentaire pérenne à l’horizon 2025.

5- Depuis des décennies, la promotion de la femme est citée comme une priorité absolue. Cependant, le constat d’aujourd’hui montre que le chantier dans ce domaine demeure encore gigantesque. Nous souhaitons que vous éclairiez nos lanternes quant à vos visions stratégiques pour la mise en place de mesures efficaces en faveur de cette couche, socle de notre société.

6- Il n’est pas exagérer de dire que la jeunesse guinéenne a souvent été le parent pauvre des politiques de développement. Pourtant elle a toujours été à l’avant-garde de la lutte pour la démocratie. Alors madame et messieurs, cette jeunesse voudrait savoir, en cas de victoire, quelles sont les dix mesures phares que vous prendriez en sa faveur dès la première année de votre nouveau mandat ?

7- Notre tissu social a été sérieusement malmené. Notre vivre-ensemble a souvent été mis en danger en grande partie à cause de l’érection des partis politiques sur des socles ethniques et régionalistes. Face à cette situation, le peuple est en droit de savoir quelles réformes, quelles solutions vous envisagez pour renforcer et sauvegarder l’unité de notre nation ?

. Question supplémentaire pour le candidat sortant, Mr le président de la République : Quelle est votre comparaison de la photo de la Guinée de 2010 et celle de la Guinée de 2015 ?

Madame et messieurs en attendant vos réponses, je vous souhaite à tous une bonne compétition et que le choix du peuple de Guinée triomphe !

Par ailleurs, au-delà de vos divergences politiques, vous restez tous des enfants de cette Guinée qui nous est chère à tous et sans laquelle nous ne sommes rien. Alors dans votre conquête ou votre volonté de conserver le pouvoir, nous vous demandons de la préserver.

Puisse Dieu bénir la Guinée !

Laye BAMBA

« La date du 11 octobre nous voulons bien, mais comme vous le constatez, trop de choses nous empêchent actuellement d’arriver à cette date.  L’une des première chose qu’on devrait constater, c’est d’avoir un fichier consolidé. Nous n’en n’avons pas, » a t-il affirmé.

Selon lui, « Si nous voulons des élections transparentes, des élections non contestées, des élections qui correspondent au fichier des électeurs guinéens, il serait bon que ce délai soit revue pour permettre aux experts de corriger le fichier.»

Un fichier qui est passé d’un peu plus de quatre millions en 2010 à six millions sept cents mille électeurs en 2015, dont « 64% de nouveaux inscrits se trouvent en Haute Guinée ».

La plupart des candidats de l’opposition, sont favorables à un report du scrutin,mais la CENI, (commission électorale nationale indépendante) et le pouvoir ne sont pas du même avis. Pour eux, rien ne peut empêcher la tenue du vote à la date prévue.

Saly pour Conakryplanete

La Cour Constitutionnelle a officiellement clos, ce mardi, le dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle. Sur la liste des huit prétendants au fauteuil présidentiel, figure une femme.

Parmi les candidats à l’élection présidentielle guinéenne, le Conseil constitutionnel devra examiner les dossiers de trois anciens Premiers ministres. Il s’agit de Cellou Dalein Diallo de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), Lansana Kouyaté du Parti de l’espoir pour le développement national (Pedn) et Sidya Touré de l’Union des forces républicaines (Ufr). Sans doute, si leurs dossiers sont validés par le juge des élections, ces trois ténors vont croiser le fer avec le président sortant, Alpha Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (Rpg).

D’anciens ministres ont aussi remis leurs candidatures à la Cour Constitutionnelle: Papa Koly Kourouma de la Génération pour Réconciliation, l’Unité et le Progrès (Grup) et Georges Ghandy  Faraguet Tounkara de l’Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement (Ugdd).

A côté d’eux, l’universitaire, Faya Millimono du Bloc libéral (Bl) compte jouer les trouble-fêtes lors de cette élection présidentielle dont l’organisation technique et matérielle fait l’objet de contestations de la part de l’opposition. Dans ce tourbillon politique, Marie Madeleine Dioubaté a mis ses pieds pour espérer diriger le palais de Sékoutouréya. Presque inconnue du paysage politique, cette dame est considérée comme la candidate surprise.

La grande surprise dans ces joutes électorales, c’est également le désistement de l’ancien Premier ministre de la Transition, Jean-Marie Doré. Il a été pourtant investi par l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), sa formation politique comme candidat. Donc, il ne sera pas de la partie. Alors, au bout du fil, huit prétendants ont déposé leurs dossiers de candidature pour briguer la magistrature suprême du pays. Un chiffre très en deçà de ce qui avait été enregistré en 2010 où 24 candidats avaient sillonné la Guinée pour conquérir le pouvoir.

Cette année, la compétition risque d’être très serrée, contrairement en 2010, où les jeux étaient plus ouverts, vu le nombre de postulants.

Cette rareté de candidats s’explique par le coup élevé de la caution à payer par candidat. Une caution qui est passé de 400 millions en 2010, à 800 millions Frans guinéens.

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