ebola – Conakryplanete.info

Un antipaludéen a réduit la mortalité de malades d’Ebola

admin — Thu, 07 Jan 2016 10:49:41 +0000

Medical workers wearing protective suits take part in a training prior to leave to countries affected by the Ebolas virus, in an empty factory warehouse in Amsterdam, on November 5, 2014 where medicals aid group Medecins Sans Frontieres (MSF) created a mock clinic. The disease has killed nearly 5,000 people, almost all of them in Sierra Leone, Liberia and Guinea. AFP PHOTO/ANP/BAS CZERWINSKI-netherlands out-

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Un antipaludéen a réduit la mortalité chez les patients atteints d’Ebola, révèle une étude menée dans un centre de traitement de l’ONG Médecins sans Frontière (MSF) au Libéria en 2014. Ses résultats ont été publiés mercredi aux Etats-Unis.

L’administration systématique d’antipaludéens fait partie de la prise en charge des cas d’Ebola par MSF.

Le risque de décès chez les malades traités avec de l’artesunate-amodiaquine a été réduit de 31% par rapport à ceux soignés avec de l’artemether-lumefantrine, un autre traitement antipaludéen, selon les travaux parus dans la revue New England Journal of Medicine.

Le rôle de l’artesunate-amodiaquine a été découvert lorsque le centre de soins de Foya au Libéria s’est trouvé en rupture de stock d’artemether-lumefantrine au plus fort de l’épidémie du virus Ebola en août 2014. Pendant deux semaines, ses patients ont donc été traités avec le premier antipaludéen, sans autre modification dans la prise en charge clinique, et les médecins ont constaté une réduction marquée de la mortalité.

Aucun essai clinique

Des analyses supplémentaires ont permis d’exclure d’autres facteurs qui auraient pu avoir un effet sur la mortalité (âge, charge virale).

Les propriétés anti-virales de l’amodiaquine ont récemment été observées lors de tests en laboratoire sur différents médicaments utilisés pour traiter d’autres maladies infectieuses. Mais aucun essai clinique mené en instituts de recherche n’a encore fourni de preuves concluantes de l’efficacité de cet anti-paludéen contre Ebola.

Piste prometteuse

Reste que l’étude rétrospective de MSF est prometteuse et devrait encourager la recherche clinique.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait plus de 11’300 morts sur 29’000 cas recensés depuis son apparition en Guinée en décembre 2013 avant de s’étendre à la Sierra Leone et au Libéria.

L’Organisation mondiale de la santé pourrait proclamer la fin de l’épidémie dans l’ensemble de la région touchée vers mi-janvier.

ats

La Guinée finira avec le virus Ebola le ‘’28 décembre prochain’’

admin — Mon, 21 Dec 2015 12:16:32 +0000

L’espoir est enfin permis pour la Guinée qui compte déclarer la fin de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola le ‘’28 décembre’’ prochain. Le combat, mené depuis fin2014, serait en passe d’être gagné, comme au Liberia et Sierra Leone.

La bonne nouvelle a été annoncée par le coordinateur national de lutte contre Ebola, Dr Sakoba Keita, qui a confirmé cette date.

« Nous demandons au peuple de Guinée et à tous les pays amis de continuer à prier pour nous, pour que toutes ces aides qui ont été données nous permettent de finir maintenant avec Ebola. Et pour que ce chemin puisse être culminé ce 28 décembre 2015 », laisse-t-il entendre.

L’épidémie, en plus des nombreuses victimes enregistrées dans son sillage, a dangereusement affecté les économies des pays où elle a sévi. Mais des réflexions se font sur la relance économique post-Ebola, une préoccupation des dirigeants, surtout de l’Union du fleuve Mano, appuyés par des partenaires.

Alphonse Léno

Il ne reste plus que 13 jours d’ici la fin de l’épidémie Ebola en Guinée

admin — Thu, 17 Dec 2015 18:07:20 +0000

La fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit en Guinée depuis deux ans serait sur le point de disparaitre. C’est l’annonce faite ce mercredi par le gouvernement qui affiche un grand espoir.

Sur son site, le gouvernement annonce qu’il ne reste plus que 13 jours d’ici la fin de l’épidémie dans le pays.

Toutefois, le même gouvernement invite les populations à redoubler d’efforts en restant vigilantes.

Ce n’est pas la première qu’on annonce la fin imminente de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée. Mais à chaque fois, il y a eu rechute. Espérons que cette fois, ça sera la fin de la maladie.

Saly pour Conakryplanete.info

La Chine aidera la Guinée à renforcer son réseau de santé

admin — Fri, 04 Dec 2015 09:35:34 +0000

Le Président de la Chine, Xi Jinping a rencontré, jeudi, le président guinéen Alpha Condé et a promis d’aider la Guinée à renforcer ses systèmes de santé publique. La Chine est heureuse de savoir que la Guinée est sur le point de vaincre le virus Ebola, a indiqué M. Xi, rappelant que lorsque la crise a éclaté l’an dernier, son pays, a pris les devants en fournissant une assistance.

La Chine, at-il ajouté, continuera à envoyer des équipes médicales en Guinée Conakry et elle va soutenir le développement du réseau de la santé et de prévention des épidémies publics et promouvoir le renforcement de ses capacités.

Notant que la Guinée est le premier pays de l’Afrique subsaharienne à établir des relations diplomatiques avec la Chine et que les deux pays bénéficient d’une profonde amitié traditionnelle, Xi a déclaré que son pays attache une grande importance à ses relations avec la Guinée.

La Chine encourage ses entreprises à participer à la construction industrielle de la Guinée et investir dans les secteurs de production et de transformation des produits agricoles du pays, a ajouté le président chinois.

Condé, pour sa part, a également fait l’éloge de l’amitié de longue date entre la Guinée et la Chine, et a exprimé sa gratitude pour le soutien de longue date de la Chine, en particulier l’aide précieuse que la Chine a offert pour sa lutte contre l’épidémie d’Ébola.

Rappelons que le Président chinois Xi Jinping et le Président sud-africain Zuma coprésideront le sommet Chine-Afrique qui s’ouvrira le 4 décembre à Johannesburg , avec la participation des chefs d’État et de gouvernement et les représentants de 50 pays africains et la présidente de la Commission de l’UA

Relance de l’économie des trois (3) pays touchés par Ebola : vers l’organisation d’un forum ce 30 novembre aux Pays-Bas

admin — Sun, 29 Nov 2015 15:17:13 +0000

Suite à la dernière visite de la ministre du Commerce et du Développement des Pays-Bas en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria au mois de juillet dernier, une conférence internationale d’investissement dans ces trois pays victimes de la maladie à virus Ebola ouvrira ses portes le 30 novembre prochain à la Haye, aux Pays-Bas.

C’est la Directrice générale adjointe de l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP), Mme Hann Djénab Keita qui a fait l’annonce ce samedi 28 novembre 2015 au cours d’un point de presse qu’elle a animé à son siège sis à Kaloum.

Entourée des cadres techniques de sa direction (APIP), Mme Hann a donné des précisions sur l’organisation de ce forum international qui a pour thème « retour à la croissance en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. »

Selon elle, cette conférence vise à mobiliser des investisseurs internationaux pour investir dans ces trois pays qui ont été gravement touchés par l’épidémie d’Ebola.

« Ce forum, dit-elle, a été initié par le Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas et se déroulera le 30 novembre prochain à la Haye, au Pays-Bas. Les secteurs qui vont être représentés dans ce forum sont ceux de la santé publique, les infrastructures et ceux de l’agriculture. Lorsqu’on parle d’infrastructure, on parle surtout du transport, de l’eau, des infrastructures maritimes, de l’énergie, de la logistique et des NTICs. Il a été jugé nécessaire d’organiser ce forum pour booster l’économie de ces pays à travers l’investissement et le financement de projets du secteur privé et dans le domaine des infrastructures »,

Poursuivant, elle précise: « Il y aura à peu prés plus de 400 participants à ce forum. Et on aura des représentants des institutions multilatérales, des représentants gouvernementaux, des représentants d’entreprises privés. On aura également des représentants des entreprises américaines, suisses, françaises et autrichiennes parmi tant d’autres. » Ajoutant que la délégation guinéenne sera conduite à ce forum par le ministre d’Etat à la Présidence chargé du Partenariat Public-Privé, Dr Ibrahima Kassory Fofana qui aura à ses côtés les ministres de la Santé, de l’Agriculture et du Directeur Général de l’APIP.

Un seul malade d’Ebola hospitalisé en Guinée selon le coordinateur national

admin — Wed, 11 Nov 2015 11:56:30 +0000

Le Coordinateur national de riposte contre l’épidémie d’Ebola, Dr Sakoba Keita, a indiqué mardi que la Guinée ne compterait plus qu’un seul malade sur son territoire, hospitalisé dans le centre de traitement situé dans la banlieue de la capitale.

Dr Sakoba Keita qui s’exprimait sur les antennes d’une radio locale, a émis le souhait que la Guinée parvienne enfin à éradiquer cette épidémie d’Ebola qui a fait depuis mars 2014, plus de 3000 morts.

Abdourahmane Batchily, Coordinateur préfectoral de la lutte contre Ebola dans la préfecture de Forécariah, seul foyer actif avec la ville de Conakry, a pour sa part déclaré que « 339 contacts étaient suivis au départ. Mais que 275 contacts sont sortis du suivi la semaine dernière et que les autres vont terminer leur suivi le 13 novembre 2015. »

C’était lors du passage d’une mission du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes dans la préfecture, où elle s’était rendue pour « évaluer la participation de la jeunesse dans le dispositif de lutte contre le virus Ebola. »

La Guinée reste le seul pays à n’avoir pas encore pu mettre un terme à la propagation de l’épidémie d’Ebola. Le Liberia a été le premier pays à éradiquer le virus et la Sierra Leone, elle aussi, vient de réussir ce challenge depuis la semaine dernière.

La Guinée pourra sans doute à son tour stopper définitivement cette épidémie avant fin décembre. C’est en tout cas l’objectif que s’est fixé la Coordination de riposte contre Ebola.

APA

Fuite d’une femme atteinte d’Ebola à Forécariah: La Coordination dément l’information

admin — Wed, 04 Nov 2015 11:51:55 +0000

Par la voix du chargé de communication, la Coordination nationale de lutte contre l’épidémie Ebola, dément l’information selon laquelle, une malade atteinte d’Ebola à Forécariah a pris la fuite à une destination inconnue.

Selon Fodé Tass Sylla, la femme dont il est question n’était pas atteinte d’Ebola, contrairement aux rumeurs qui circulent. Il s’agit d’un contact qui a été suivi et dont la durée de 21 jours, correspondant à la période d’incubation du virus est déjà arrivé à terme.

Joint au téléphone par nos confrères de la radio Nostalgie, Fodé Tass Sylla apporte des précisions : «Cette information là est complètement fausse, ça été une mauvaise lecture des informations passées sur les télés à Forécariah. D’abord la femme dont on parle n’a jamais été malade, c’est un contact. Il faut faire la différence entre contact et malade. Quand les gens entendent qu’un contact a disparu, ce qu’ils ne savent pas c’est quoi un contact ou un malade. Cette femme faisait parti d’un lot de contacts de ceux qui sont décédés d’Ebola dans les villages de Kaléah à Forécariah. On avait recensé tous les contacts. Vous savez, les contacts c’est la famille et tous les voisins qui sont venus saluer l’une qui est confirmé d’Ebola, qui est soit guérie ou décédée, mais tous ceux qui sont en contact on les a recensé. On avait donc recensé ces contacts et cette femme faisait parti. On suivait tous les autres, elle, on ne la voyait pas. Et on s’inquiétait pour elle, parce qu’un contact peur développer la maladie jusqu’à 21 jours. Donc, elle nous inquiétait et on la cherchait. Ceux qui ont entendu de la recherche de cette femme, de ce contact, ont déclaré que c’est une malade qui a fui un Centre de traitement. Pour qu’elle soit d’abord dans un Centre de Traitement, il faut qu’elle soit malade, or, elle n’est pas malade, elle est contact. D’ailleurs, la bonne nouvelle, cette femme et toute son équipe, faisaient partis d’une équipe de 170 personnes recensées comme contacts, Toutes ces personnes sont sorties de contacts hier 3 novembre, leur suivi est terminé, même si cette femme on ne la voit pas, elle n’est pas susceptible de développer la maladie », a précisé le chargé de communication de la Coordination nationale de lutte contre la maladie.

A noter qu’après avoir appris la disparition d’une malade d’Ebola, la Sierra Léone a déjà menacé de fermer ses frontières avec la Guinée.

Ramatoulaye Fofana pour conakryplanete

Le principal accusé dans l’incendie de l’ambulance d’une équipe anti-Ebola arrêté à Dubreka

admin — Thu, 29 Oct 2015 13:16:59 +0000

Un homme accusé d’être l’un des principaux instigateurs de l’attaque de l’équipe de la Coordination préfectorale de riposte à Ebola de Dubreka, le 30 mai dernier, à Tanénè vient de tomber dans les mailles du filet de la police préfectorale. Après six mois de cavale, Alpha Soumah a été arrêté par le commissariat urbain de Dubreka.

Selon une source proche du dossier, c’est lui qui a aspergé de l’essence sur l’ambulance avant de la brûler. Devant les policiers, l’accusé aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Le jour de l’attaque, une équipe de la coordination s’était rendue à Tanénè Bouramaya relevant de la préfecture de Dubreka pour prendre en charge un couple qui avait les symptômes de la maladie Ebola. Arrivée sur place, elle fit l’objet d’une violente manifestation des populations locales, qui ne voulaient pas entendre parler de l’épidémie qui a fait plus de 2 500 morts en Guinée depuis son apparition en décembre 2013.

Au cours de l’attaque, un membre de la délégation fut blessé à la machette et le véhicule qui servait d’ambulance brûlé par les jeunes en colère. Le lendemain, l’intervention des forces de l’ordre a permis de ramener le calme. Mais le suspect Alpha Soumah restait introuvable.

New Delhi : Alpha Condé à la rencontre du Premier ministre indien

admin — Wed, 28 Oct 2015 14:12:32 +0000

Arrivé hier Mardi à New Delhi, la capitale de l’Inde, le président guinéen Alpha Condé a rencontré ce mercredi 28 octobre le Premier Ministre Narenda Modi au terme d’une réunion du sommet Inde-Afrique qui s’achève demain.

Selon l’AFP, l’événement, reporté depuis décembre à cause de la crise de l’Ébola, est la première vertu indienne du Premier ministre Narendra Modi et est le plus grand rassemblement de dignitaires étrangers dans le pays depuis 1983 avec quelques 1000 délégués.

Conakryplanete.info

Une semaine sans nouveau cas d’Ebola en Guinée selon l’OMS

admin — Thu, 10 Sep 2015 11:39:36 +0000

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« A compter d’aujourd’hui, cela fait sept jours qu’il n’y a pas eu de cas d’Ebola » en Guinée, a déclaré M. Aylward, lors d’une conférence de presse à Genève.

« C’est la plus longue période enregistrée sans nouveau cas d’Ebola en Guinée depuis mars de l’an dernier », a-t-il dit.

Il a souligné que la prudence restait de mise car la période d’incubation du virus est de 21 jours.

Toutefois, a-t-il relevé, cela signifie que « la maladie est de mieux en mieux contrôlée », et ce malgré la saison des pluies qui rend encore plus complexe la surveillance de l’épidémie en rendant notamment certaines routes presque impraticables dans la région.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, partie en décembre 2013 du Sud de la Guinée, a fait plus de 11.300 morts pour plus de 28.100 cas, un bilan sous-évalué, de l’aveu même de l’OMS.

Plus de 99% des victimes se concentrent en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia.

L’OMS espère mettre un terme à l’épidémie d’ici fin 2015, et prépare actuellement avec les autorités des pays concernés « la phase 3″ de la réponse à l’épidémie. Elle consiste notamment à contrôler les « risques résiduels » de réapparition de la maladie liés à la persistance du virus chez ceux qui ont survécu.

AFP

Un seul cas du virus Ebola confirmé en Guinée

admin — Wed, 09 Sep 2015 10:23:30 +0000

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Pour la première fois depuis près de deux ans d’épidémie, la Guinée est à un doigt d’atteindre le chiffre de zéro confirmé d’Ebola.

A en croire les dernières states fournies par l’OMS-Guinée, à la date du 07 septembre, on note zéro cas confirmé d’Ebola dans tout le pays.

Alors que dans les centres de traitement Ebola, il existe encore trois cas d’hospitalisations.

Parmi eux, un seul cas confirmé à Conakry et deux cas suspects également à Conakry, tous au CTE de Nongo.

Depuis plusieurs semaines déjà, l’épidémie connait un recul net en Guinée.

Ce qui fait croire à plus d’un, que si la cadence est maintenue, ce pays peut espérer, dans les tous prochains jours, ne plus compter de malades d’Ebola, dans ses centres, et ainsi amorcer la période de surveillance post-épidémiologique, qui est de 21 jours fois deux.

Conakryplanete

Libéria:L’OMS à déclaré la fin de l’épidémie Ebola!

admin — Thu, 03 Sep 2015 12:27:55 +0000

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré ce matin la fin de la transmission du virus Ebola au Liberia, où l’épidémie a tué près de 4.000 personnes sur un peu plus de 10.600 cas.

« Le Liberia entre maintenant dans une période de vigilance de 90 jours », a ajouté l’OMS dans un communiqué. Le Liberia avait été déjà officiellement déclaré exempt de l’épidémie le 9 mai dernier, mais le virus avait fait sa réapparition fin juin.

Cependant, la Sierra Leone est encore en train de se battre avec le virus qui a fait sa réapparition il y a peu. Les populations devront encore affronter cette périlleuse situation, « Au secours »…

Cas suspect d’Ebola au Sénégal : un Guinéen placé en isolement

admin — Fri, 28 Aug 2015 14:27:05 +0000

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Le danger guette toujours. Au moment où la Sierra Leone guérissait son dernier malade d’Ebola finalement sorti de l’hôpital, la panique est de retour au Sénégal avec la détection d’un cas suspect. Il s’agit d’un Guinéen qui a été identifié puis mis en isolement au bâtiment qui abrite les consultations externes à l’hôpital régional de Ziguinchor, informe “Le Populaire”.

En effet, le guinéen en question s’était présenté à l’hôpital pour une consultation. Mais les médecins vont le retenir après avoir décelé des signes faisant penser à la maladie d’Ebola qui sévit encore en Guinée Conakry, pays frontalier du Sénégal. Aussitôt, il a été mis en isolement et les responsables de la région médicale alertés.

Des prélèvements ont été effectués et acheminés, hier, par voie aérienne à Dakar. Des tests seront effectués par l’institut Pasteur de Dakar.

La question qu’on se pose est de savoir est ce que le Sénégal ne va pas encore fermé sa frontière pour ne prendre aucun risque face au virus Ebola qui a fait plus de 11.000 morts en Guinée, Sierra Leone et Liberia.

La semaine dernière les autorités leonnaises ont après le Liberia annoncés que le dernier malade d’Ebola est sorti de l’hôpital, la Guinée est donc à ce jour le seul pays où il y a des malades d’Ebola.

Avec Senenews

Sierra Leone: le dernier patient atteint du virus Ebola a quitté l’hôpital

admin — Wed, 26 Aug 2015 12:07:20 +0000

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Le président sierra-léonais Ernest Koroma a salué lundi la sortie d’hôpital du dernier patient atteint du virus Ebola en Siera Leone. L’Organisation mondiale de la santé a néanmoins mis en garde contre un « faux sentiment de sécurité ».
Le Sierra Leone célèbre le dernier cas d’Ebola. Adama Sankoh, 34 ans, est sortie lundi 24 août de l’hôpital de Makeni, la troisième grande ville du pays.
À sa sortie d’hôpital, Adama Sankoh a déclaré « qu’à partir de maintenant elle allait être la première dans la sensibilisation sur la vigilance, bien que le virus soit en voie d’extinction ».
Des danses, des chants et des klaxons ont animé les rues. Les stations de radio et de télévision ont même joué l’hymne national.
En l’absence de nouveaux cas signalés durant deux semaines, le Sierra Leone rejoint le Liberia voisin et la Guinée, les pays où les cas de fièvre hémorragique sont toujours en baisse.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que si les efforts actuels étaient maintenus, l’épidémie pourrait être éradiquée à la fin de l’année. Mais l’OMS a mis en garde contre un « faux sentiment de sécurité », que même un seul cas détecté pourrait entraîner une importante poussée.
Le Sierra Leone a connu son premier cas en mai 2015 après qu’une femme aient été testée positive à son retour de Guinée. Quelque 4000 personnes sont décédées depuis dans le pays.

Source: Jeune Afrique

Dix (10) mille doses de vaccins pour lutter contre Ebola disponibles en Guinée

admin — Tue, 25 Aug 2015 16:28:53 +0000

Le Coordinateur national guinéen de la riposte contre l’épidémie d’Ebola, Sakoba Kéita, a révélé ce lundi la disponibilité de 10 mille doses de vaccins qui vont être administrées dans la dernière ligne droite de la riposte contre la maladie.

M. Kéita qui s’exprimait sur les antennes de la radio d’Etat, a indiqué que le nombre de cas d’Ebola est à ce jour de 10, dont 5 confirmés. Des cas répartis entre la capitale et la préfecture de Forécariah, située le long de la frontière sierra-léonaise. Tous les contacts de ces cas ont été identifiés et vont bénéficier de vaccins.

La chute du nombre de cas serait dû à la stratégie de « cerclage et de micro-cerclage » employée par les autorités guinéennes et leurs partenaires de santé. Le Coordinateur national de la riposte contre l’épidémie d’Ebola a profité de son intervention pour affirmer que le virus pourrait être éradiqué dans trois semaines.

Depuis le début de l’épidémie d’Ebola, le bilan global enregistré est de 3.334 cas confirmés, dont 2.075 décès, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans la capitale guinéenne, des communicateurs traditionnels venus des pays de l’Union du fleuve Mano, dont le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, suivent un atelier axé dans la riposte définitive contre l’épidémie d’Ebola. Cette rencontre vise à renforcer les capacités des acteurs engagés dans cette lutte, notamment les communicateurs traditionnels.

A noter qu’un atelier se tiendra du 18 au 20 septembre prochain à Conakry et regroupera des experts scientifiques qui travaillent sur des essais cliniques vaccinaux sur les fièvres hémorragiques virales en vue d’améliorer les moyens de rendre disponibles les vaccins contre le virus Ebola

GM .Avec Xinhua

Les verités de Soulay Thiâ’nguel à Diallo Sadakadji

admin — Sat, 22 Aug 2015 19:07:17 +0000

« Le pouvoir actuel est confisqué par des incapables, des cruels et des irresponsables qui n’ont qu’un seul objectif: voler les ressources du pays. Ils ne combattent pas la pauvreté mais utilisent la pauvreté comme un outil contre les pauvres; ils ne luttent pas contre la fièvre « Ebola » mais se servent de cette redoutable épidémie pour capter l’aide internationale et s’enrichir ainsi sur le dos des victimes. C’est à croire que plus le pays est malade, mieux se portent ses dirigeants ».

Pas la peine de regarder dans ma direction, parce que ces attaques aux vitrioles ne sont pas de moi. Ce sont celles du nouvel allié d’Alpha Condé, en l’occurrence M. Diallo Sadakâdji. Incapacité dans la gestion, cruauté contre le peuple, irresponsabilité, chaque mot vient claquer comme un fouet cinglant sur le fessier d’un gouvernement corrompu et d’un pouvoir amateur. Le constat est sans équivoque : Alpha Condé et sa gouvernance sont une malédiction pour la Guinée, selon l’homme d’affaire exilé pour cause de trempette supposée dans l’affaire de l’attaque du domicile du Président de la République. A cette époque pas si lointaine, les relations entre les deux hommes se contaient à la « Je t’aime, moi non plus ! ». En relisant une des nombreuses sorties médiatiques de celui qui a fait sa notoriété en distribuant des bouts de pain et des morceaux de sucre aux indigents, on constate qu’il fustigeait ceux qui s’alliaient à un individu parce qu’ils sont en quête de nourriture ou de notoriété. A cette époque qui date plus de la veille que de l’avant veille, donc plus proche de nous, on n’imaginait mal qu’il puisse être dans l’un de ces cas.

Mais avant de le condamner à la guillotine parce qu’on le soupçonne d’avoir une langue qui aurait pu avoir galopé plus vite que ses quêtes, essayons de nous rappeler ce qu’il disait qui arrive à un pays du fait de ceux dont les actes et les paroles respirent l’opportunisme et la flagornerie. « Aucun pays n’avance par la démagogie, le mensonge et la discrimination. Il est temps d’abandonner les discours pompeux et mensongers ». Alors quand il demande aujourd’hui à ses militants et partisans de voter pour Alpha Condé, de quels partisans parlent-ils, quand on sait que sa prétention à être leader s’est toute de suite cassé la gueule en voulant s’attaquer au baobab qu’est l’UFDG ? Il a aussitôt remballé ses ambitions, aussi vite que le petit vent inconsistant qui vient souffler la base du baobab et qui n’a d’autre choix que de se contenter d’avoir caressé les herbes autour du colosse. Il se console à présent d’être parmi ceux dont la langue excelle à mouler des verbes obséquieux et dont le corps est plus enclin à changer de costumes au gré des vents et des intérêts égoïstes ?

En tous les cas, il n’y a pas de doute que « la Guinée, par la faute de ses dirigeants actuels, est toujours plongée dans la misère, la crispation politique, la pauvreté économique et le désordre social. Si les Guinéens souffrent, c’est parce que ceux qui gouvernent notre pays ont montré depuis bien longtemps leurs limites objectives en matière de bonne gouvernance. Nous sommes tous scandalisés et choqués par le double jeu du Président Alpha Condé qui tend la main gauche pour quémander de l’aide étrangère et la main droite pour détourner massivement les recettes publiques de notre Etat ». Encore une fois, chers lecteurs, citation directe du nouvel ami du Président de la République. Ce n’est pas moi qui le dis. Je ne fais que le lui rappeler et attirer votre attention sur le caractère versatile d’un homme qui a dit une chose hier et une autre aujourd’hui, en espérant que le Guinéen est suffisamment stupide pour lui accorder un quelconque crédit. En attendant, on a juste envie de lui poser cette question, étant issue de la même société, ne lui a-t-on pas appris qu’il faut se taire quand on a rien d’intelligent à dire ?

Au vu de ses propos et contre-propos, Diallo Sadakâdji a désormais décidé de se soustraire de la misère des Guinéens qu’il s’est résolu à abandonner à leur triste sort, entre les mains de dirigeants incompétents et corrompus. Ses dénonciations d’hier n’étaient qu’un prétexte, que de théâtrales gesticulations pour attirer l’attention des autorités afin de se faire son petit strapontin au soleil. Si ce pari est réussi avec un Président qui vient lever son verre d’amitié jusque dans son salon et roter après un bon thiépou dien, que faire d’une frange importante, de la majorité silencieuse opprimée et martyrisée de la population parce qu’appartenant à l’opposition ? Que faire de ceux qu’on écrase si on peut se prévaloir de la proximité avec une mouvance détentrice de la force et de tout l’arsenal financier et répressif du pays ? Que faire d’un vieil ami chef d’un parti n’ayant pas encore le fauteuil présidentiel si on peut avoir à sa table le Président de la République et roucouler à ses oreilles des panégyriques qui permettraient son retour au pays natal et aux affaires vénales ? Que faire de ses convictions politiques, de ses principes moraux, de ses croyances religieuses et du legs de ses ancêtres devenus inopérants dans notre société par le fait de la démission et de la lâcheté des élites ? Que faire des valeurs de dignité et d’honneur, de défense du faible devant le fort, du respect de la parole donnée, si le modèle de réussite est souvent à l’inverse de ces principes cardinaux ? Rien de plus qu’affirmer sans sourciller « On fait la politique avec la raison, pas avec le cœur. Je le dis haut et fort ».

Encore une fois, pas la peine de me jeter votre regard froid et furieux. La brebis qui broute un jour là-bas et un autre ici, au gré de la verdure qui se présente, ce n’est pas moi. Faire confiance à son cœur pour choisir serait une faiblesse. Mais en l’occurrence, il ne s’agit là ni de cœur ni de raison. Il s’agit en l’espèce de ventre, uniquement de ventre et de vengeance, de froide vengeance au mépris de tous les sacrifices et des engagements antérieurs. Et on trouve cette drôle de façon de se justifier, parce qu’on est pris en flagrant délit de lécher et de ravaler ses crachats. Au vu et su de tout le monde. On a bien compris que « l’incompétence et l’incurie du gouvernement Mohamed Saïd Fofana connues et reconnues depuis bientôt cinq ans » (c’est encore Diallo Sadakâdji qui cause) n’étaient en fin de compte que de mots creux dans la bouche d’un homme qui se contentait de répéter des répliques à la manière d’un mauvais acteur qui a buché son texte et qu’il régurgite sans rien y comprendre. Sinon, comment suivre la logique (s’il y en a une) ou plutôt la logorrhée qui flingue Alpha Condé pendant cinq et qui tout d’un coup demande qu’on vote pour celui-lui, sous prétexte que le Professeur l’aurait convaincu au bout de trois jours ? Que M. le Scarificateur se souvienne de ses revendications péremptoires d’hier ! S’il en est incapable parce qu’il a la mémoire courte, ou une mémoire de poule, la République impartiale de Guinée peut exhumer de sa mémoire d’éléphant ceci : « J’exige la démission sans condition du Professeur Alpha Condé et de son gouvernement. Un départ immédiat, parce qu’en même temps que les fonds et les soutiens arrivent à Conakry, c’est le moment choisi par Monsieur Alpha Condé pour opérer un trafic de devises entre Conakry, Dakar et Dubaï ».

Finalement, à quelles « saintes » paroles de Sadakâdji ses « partisans » peuvent-ils se vouer ? Celles qui demandent la démission d’Alpha Condé ou celles qui veulent qu’on vote pour lui ? C’est sûr que le bonhomme est complètement largué et il veut nous entraîner dans les profondeurs de ses putrides égouts.Dites à M. Diallo Sadakâdji, oh oui dites-lui que la Guinée compte encore des personnes de convictions et qui croient en l’avenir de ce pays. Dites-lui que par-delà des intérêts mesquins qui dansent dans la tête des opportunistes qui ont juré d’hypothéquer notre futur, une partie de l’élite n’a pas encore dit son dernier mot. Dites-lui, surtout à lui et à tous ceux de son acabit que le peuple de Guinée restera debout et que l’alternance qu’il souhaite est inéluctable en cette année 2015 avec l’UFDG. Le moment venu, le peuple se souviendra. C’est pourquoi, aujourd’hui, plus que jamais, le peuple fait siens ce constat et cette question de M. Diallo Sadakâdji : « Après quatre ans de gestion chaotique et catastrophique, on assiste à un échec cuisant du régime en place. Alors comment voulez-vous que le peuple refasse confiance à un Professeur sans solution ? »

Soulay Thiâ’nguel