En dépit de toutes les épreuves que connait le pays, la Guinée va bientôt se doter d’un document de politique de coopération internationale et de l’intégration africaine. Le projet a été soumis à une étude dans un pré-atelier de validation ce mercredi au ministère de la coopération. Ce pré-atelier vise à définir le cadre normatif devant réglementer le partenariat avec les pays amis et les agences de développement internationales qui apportent leur appui et leurs aides à la Guinée. Une fois le projet adopté, ce document sera le premier en matière de politique internationale et d’intégration africaine de la Guinée depuis l’indépendance.
Selon le ministre de la coopération, Moustapha Koutoubou Sanoh, l’avènement de ce document répond à un vide qu’il incombait de combler
Il y a là comme un paradoxe, quand on pense à l’état et a l’envergure de nos besoins en ressources financières, matérielles et techniques extérieures pour promouvoir le développement dans les différents domaines. Et c’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de combler ce vide
Il faut dire qu’un autre projet de ce genre a déjà vu le jour l’année dernière. Il s’agissait, cette fois-là, d’une politique nationale de l’aide, dans le souci de coordonner, d’harmoniser et de gérer les aides au développement de manière plus rationnelle et plus efficace. Dans ce contexte, estime le ministre de la coopération, le document de politique de coopération internationale et d’intégration africaine est une sorte de continuité
Notre but est donc de finaliser et de soumettre ces deux projets complémentaires à l’adoption du gouvernement au courant de cette année. Ces deux documents constitueront, après leur adoption de véritables instruments de politique de développement pour notre gouvernement qui s’efforce de doter notre pays d’un arsenal juridique et réglementaire nécessaire à sa transformation en un pays émergeant
Cet atelier a connu la participation de quelques départements ministériels, des partenaires au développement ainsi que la société civile. Au sortir des travaux les participants devraient vulgariser le contenu du document à une échelle plus large.