Pour le président de la Coalition nationale de la société civile (CONASOC), Mamadi Keïta, « chaque élection surtout une élection présidentielle cause toujours des problèmes. Dans cette organisation, la société civile a un rôle essentiel à jouer. Un rôle de sensibilisation, de contrôle d’observation pour s’assurer que les élections se sont réellement passées dans de bonnes conditions. Alors pour le faire, il faut mettre tous les acteurs de la société civile, tous les experts au même niveau d’information et de formation. C’est-à-dire, que toutes les parties prenantes du processus électoral doivent venir échanger avec nous pour éviter des dérapages », a-t-il laissé entendre.
Il faut rappeler que ce symposium se tient au lendemain de l’accord politique inter-guinéen signé le 20 août dernier. Pour le représentant pays d’OSIWA, Ibrahima Niang, il est très important pour la société civile de veiller sur la mise en œuvre de cet accord politique en vue qu’il ne soit pas vouer à l’échec à l’image des précédents accords.
Egalement présent à la cérémonie d’ouverture, le vice-président de la CENI, chargé des questions économiques a rappelé que depuis novembre 2012, lors d’une retraite de la CENI, le département de la Transparence a été mis en place dans le but d’organiser des élections plus crédibles, à l’en croire.
Le représentant du ministre de l’Intérieur, Sékou Mara a émis le souhait de voir ce symposium aboutir à des résultats allant dans le sens du développement de notre pays avant d’ouvrir officiellement ladite rencontre d’échanges entre les acteurs du processus électoral.