Les sept candidats à l’élection présidentielle dénoncent la non-application des conclusions de l’accord politique du 20 août dernier. La menace a été élever au terme d’une réunion qu’ils ont tenue ce lundi au QG de l’UFDG à la CBG.Tous les sept candidats étaient présent à cette réunion de crise . Cellou Dalein Diallo qui a parlé au nom de ses pairs, à la sortie de ce conclave, a déclaré qu’ils se sont rencontrés pour évaluer ensemble l’état d’avancement de la préparation de l’élection présidentielle. « On s’est rendu compte qu’on a une convergence de vue sur l’état de la situation. La correction des anomalies sur le fichier est loin d’être terminée. Il y a six régions administratives dont les corrections ne sont pas entamées. Cela demandera du temps », a entamé le candidat de l’UFDG à la présidentielle. « Nous n’excluons pas de nous retirer du processus et de boycotter », a-t-il lancé, précisant que pour l’instant cette décision n’est pas prise. « Nous continuons la concertation et de suivre l’évolution de l’application de l’accord notamment de l’assainissement du fichier. Dans les jours qui viennent, nous prendrons notre décision », a indiqué le leader de l’UFDG. Poursuivant, son explication, il a souligné que la fixation de la date du 18 (pour aseptiser le fichier) par les autorités et la CENI peut conduire à bâcler la correction des anomalies. Sans compter, note-il, qu’on a mis en place une commission technique coordonnée par des experts internationaux qui n’a pas pu faire correctement son travail. « A ce jour, nous sommes tellement préoccupés qu’on s’interroge sur l’opportunité même de continuer à participer à ce processus. Mais on n’a pas encore pris de décisions. Nous continuerons à nous concerter régulièrement pour évaluer les progrès accomplis dans le cadre de l’assainissement du fichier et dans le cadre de l’accomplissement de l’accord politique du 20 aout. Nous voulons tous aller aux élections, nous avons dépensé notre argent pour payer la caution des huit cent millions. Mais nous ne pouvons continuer à les accompagner dans ce processus sans nous assurer que les conditions d’un scrutin équitable et transparent soient réunies », a précisé le numéro un de l’UFDG. Saly pour conakryplanete