Seule la queue blanche de l’appareil était encore reconnaissable, posée au sol, en lisière d’une zone forestière. Le reste de l’appareil a été pulvérisé. Des débris de toutes tailles – dont une hélice et un morceau du cockpit – jonchaient le sol parsemé de cadavres gisant au milieu du chargement.
Dans l’immédiat, il était impossible de savoir si les victimes n’étaient que des passagers de l’avion ou si certaines étaient des habitants. Quelques maisons étaient visibles à quelques dizaines de mètres de l’épave.
Selon Radio-Miraya, la station de la mission locale de l’ONU, l’accident a provoqué la mort d’au moins 40 personnes. Le directeur de l’aéroport, cité dans des médias locaux, a indiqué que « seules trois personnes avaient survécu à l’accident », sans donner d’autre bilan.