Pour les législatives et la présidentielle prévues en 2016, le Tchad opte pour le recensement biométrique. Une opération lancée le 26 octobre et qui doit s’étendre sur 45 jours. Le pays devient ainsi le 30e État africain à adopter ce procédé sur le continent.
En Afrique, la biométrie électorale tend à s’ériger en modèle. De l’Égypte au Swaziland, en passant par le Sénégal, le Togo, la RDC ou le Rwanda, plusieurs États africains se tournent vers ce procédé dans la phase d’enrôlement des électeurs.
Plus de la moitié des pays du continent – 30 à ce jour – ont déjà intégré la biométrie dans leur processus électoral. La dernier pays en date à s’y être essayé :le Tchad.
Le gouvernement tchadien a en effet lancé le 26 octobre le premier recensement biométrique de son histoire. Une opération étalée sur 45 jours, en prévision des élections législatives et présidentielle prévues en 2016. Et ce, malgré les critiques de l’opposition qui dénonce déjà un « processus entaché d’irrégularités ».